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Jeunes diplômés à la recherche d'une carrière sans frontières

Le cabinet d’audit KPMG a réalisé une étude auprès de 335 étudiants pour comprendre leur choix de carrière. Leurs motivations et l’image que les jeunes ont de l’économie sont passées au crible. Retour sur ce qu’attendent les futurs actifs de vingt-sept pays du monde.


Premier renseignement de cette enquête : la mobilité n’est pas un souci pour ces étudiants bientôt sur le marché du travail. Ils sont en effet 89 % à confier que déménager régulièrement pour un emploi ne les dérangerait pas. D’ailleurs parmi les sondés, ceux issus d’écoles de commerce comptent bien travailler dans trois ou quatre pays au cours de leur carrière ! Les frontières s’abolissent progressivement et la mobilité semble être un choix de vie répandu. Et les changements ne se ressentent pas qu’en franchissant les kilomètres ! En effet, 77 % des étudiants pensent désormais qu’il est peu probable de faire toute sa carrière dans une seule entreprise. Adrien, jeune diplômé en finance d’entreprise et ingénierie financière précise que « les premiers métiers auxquels je postule sont des métiers que je considère comme formateurs et utiles pour la suite de ma carrière, mais pas comme étant un objectif à long terme. Cependant, je n’exclus pas de rester dans la même entreprise toute ma vie mais il faudra pour cela que la mobilité interne y soit efficace, voire qu’il y ait la possibilité d’être muté à l’étranger ».

Des jeunes en quête de sens

Une autre tendance est de plus en plus émergente : désormais les jeunes sont désireux de travailler pour une entreprise qui œuvre en faveur de la société. Une entreprise qui contribuerait à un monde meilleur en somme. Ils aspirent également à travailler pour une entreprise qui leur permettra de se lancer des défis personnels et qui leur offrira des opportunités de carrière. L’étudiant en finance confirme « je demande surtout à mon premier employeur une carte de visite qui m’ouvrira des portes ». L’environnement de travail agréable est aussi un critère important.

S’adapter face à la crise

Être aussi mobile permet sans doute de s’adapter face aux crises économiques successives. Ils sont d’ailleurs 60 % à s’inquiéter qu’une nouvelle période creuse se déclare une fois sur le marché du travail. Ce fameux marché du travail ils y ont pensé et ils sont 67 % à savoir dans quel domaine ils souhaiteraient exercer une fois diplômés. Bien que 44 % d’entre eux soient attirés par la finance, ils ne considèrent pas ce secteur comme porteur. C’est la technologie qui, à leurs yeux, a de l’avenir pour ces vingt prochaines années.

Marie-Amélie Marchal

 

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