En France, avec un revenu annuel moyen de 41 764 euros, le bilan de satisfaction de cette profession est plutôt positif : 57,4 % de ces salariés se déclarent satisfaits ou indifférents, contre 14,2 % ayant une mauvaise opinion de leur emploi actuel. Les développeurs sont très recherchés sur le marché du travail, particulièrement par les entreprises du numérique. Et ils le savent : 71,6 % des développeurs français déjà en service restent des candidats potentiels aux nombreux postes à pourvoir. Que faire pour mieux recruter et fidéliser ces professionnels ?
Attentifs au marché de l'emploi, 96,6 % des développeurs sont au moins employés à temps partiel. Au niveau de la formation, le bilan est partagé. Toujours en France, 58,4 % des personnes interrogées s'estiment autodidactes et 55,8 % possèdent un diplôme tel qu’un Master en sciences informatiques. Nombreux sont ceux qui se forment sur le tas, au sein de l’entreprise. La profession est jeune : 52 % des développeurs du monde entier ont entre 20 et 29 ans. Autre constat : les hommes ont plus confiance en leur capacité. En effet, au critère « Je suis un codeur exceptionnel », 7 % s’attribuent la note de 10 /10. Seulement 2,7 % des femmes sondées s’attribuent cette note. De manière générale, la profession reste très masculine puisque sur les 173 pays sondés, seulement 5,8 % des développeurs sont des femmes.
Outre le salaire, les trois aspects les plus importants aux yeux d’un développeur face à une opportunité d'emploi sont : « le travail avec des gens intelligents », « un équilibre entre vie privée et vie professionnelle » et « la participation à un projet qui a du sens ». Le critère le moins important, selon eux, est celui des horaires fixes.
Enfin, plus de 60 % des sondés sont en quête de nouveauté, ils veulent être formés aux nouvelles technologies et créer. 46,7 % d’entre eux souhaitent avoir un pouvoir de décision dans le choix des produits. En revanche, les demandeurs d’emploi sont rebutés par les processus de recrutement : entretiens, CV et lettres de motivation. Parmi eux, 17 % déclarent les entretiens comme la partie la plus pénible du processus. Cette étape pourrait être améliorée, selon la moitié d’entre eux, grâce à la rencontre de l'équipe, la vision en direct du code ainsi qu’une visite de l’emplacement de travail.
Ces candidats provenant majoritairement de la génération Y recherchent donc une facilité d’accès à l’emploi, des conditions de travail agréables et du renouvellement. Ce dernier critère ne manque pas dans un environnement en mouvement perpétuel. Et les recruteurs ont besoin d’eux face à la montée des technologies de rupture, tels que les réseaux sociaux.
Sophie Allemand
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.
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