Premier constat : plus de la moitié des personnes interrogées occupent ou ont déjà occupé un job étudiant pour financer leurs études. La grande majorité préfère travailler le week-end et/ou après les cours à raison de 10 h à 20 h par semaine (37,9 %). « Ce baromètre nous indique que les étudiants n’ont pas du tout les mêmes attentes concernant leur job, explique Antoine Gentil, co-fondateur de Speaking-agency, agence de garde d’enfants en langue étrangère et cours de langues à domicile. Si certains privilégient la mobilité ou encore le salaire, d’autres vont choisir un job en fonction de leur formation mais qui va aussi leur laisser le temps d’étudier. »
Mais quels jobs exercent-ils ? Les étudiants sondés plébiscitent largement les jobs avec les enfants (21,6 %) tels que le baby-sitting, le soutien scolaire, l’animation ou la surveillance en milieu scolaire. Ces métiers permettent aux étudiants d’aménager eux-mêmes leurs horaires en travaillant 3 h à 4 h par jour maximum, le plus souvent proche de leur domicile ou de l’école pour pouvoir faire correspondre leur emploi du temps avec leur job.
La vente arrive en deuxième position (14,9 %), la grande distribution (11,3 %) en troisième. Deux secteurs qui recrutent le plus d’étudiants.
Pour choisir leur job étudiant, les jeunes privilégient, sans surprise, le salaire (34,9 %) et la flexibilité des horaires (32,3 %) qui sont les deux premiers critères importants à leurs yeux. Aussi, 27,7 % des personnes interrogées pensent que le réseau relationnel développé pendant le travail est un point important pour choisir son job étudiant. Viennent ensuite les disponibilités (concilier job et études), les débouchés, la localisation géographique.
Enfin, les étudiants privilégient les CDI (35,9 %) et les CDD (40 %) pour ne pas devoir rechercher un job chaque année.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.