Au quotidien, Guillaume avait différentes missions : élaborer le schéma directeur des investissements dans les infrastructures de production et distribution d'eau, fonder l'équipe du bureau d'études et en assurer la formation, mettre en place le système d'information géographique pour l'eau à Brazzaville, coacher les services techniques de la société nationale de distribution d'eau... Ses objectifs : apporter l'eau potable aux populations et pouvoir travailler en collaboration avec de grandes institutions comme la Banque Mondiale. Du côté de ses attentes, ce jeune homme souhaitait littéralement « prendre une claque culturelle ». Et il n’a pas été déçu ! « Je suis content de cette expérience car c'est une occasion unique de porter des projets d'ampleur à la sortie de l'école. J'ai également trouvé là-bas un sens à mon activité professionnelle, en observant directement le résultat des mes efforts. » Maintenant chez Okavango energy (cabinet de performance énergétique de l’industrie en Europe) Guillaume est business developer et promeut la performance énergétique chez les industriels, afin de les accompagner dans la mise en œuvre de programme d’efficacité énergétique. Une suite logique à son parcours.
Pour réussir ses missions mieux vaut être bien intégré ! Pour faciliter cette étape, « Veolia a organisé un point avant le départ avec les trois VIE en partance pour le Congo et le directeur de mission basé en France. Nous étions attendus sur place par des expatriés, les logements étaient prêts. L'Ambassade de France joue également un grand rôle. Le service qui s'occupe d'enregistrer les Français oriente rapidement les nouveaux VIE vers les autres VIE du pays ou jeunes expatriés d'autres nationalités. » De quoi encourager le jeune homme qui a vécu pleinement ces quinze mois. Un petit bémol toutefois : le Congo étant un pays francophone, il n’a pas eu l’opportunité d'améliorer son anglais ou son espagnol par exemple. Mais il ne regrette pas son choix et conseille à ceux qui rêvent de travailler à l'étranger de « ne pas forcément chercher à se raccrocher à ce qu'on connaît car c'est l'assurance d'être toujours déçu ou de ne pas réussir. Il faut se fixer des objectifs réalistes intégrant le contexte. Il faut également garder la tête froide, car un VIE reste un jeune diplômé peu expérimenté et il est aussi là pour apprendre. » De bons conseils.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.