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Les séjours à l’étranger facilitent l'insertion professionnelle

erasmus favorise l'emploi
La dernière enquête de l’agence Erasmus + sur l’insertion professionnelle de la génération Erasmus réalisée en partenariat avec le Centre d’Études et de Recherches sur les qualifications (Cereq) démontre une fois de plus que les séjours à l'étranger facilitent l'insertion professionnelle.


3 jeunes sur 10 ont effectué un séjour à l’étranger pendant leurs études, soit environ 212 400 jeunes diplômés en 2010. Et 72 000 jeunes ont séjourné à l’étranger durant leur dernière formation dans le cadre d’un séjour encadré. Leurs motifs sont variés. 44 % d’entre eux sont partis pour un stage et 25 % pour un job, tandis que 40 % sont partis dans le cadre d’un séjour scolaire ou universitaire.

L’Europe, première destination !

Les étudiants séjournent majoritairement en Europe (66 %). 16 % se dirigent vers l’Amérique et 9 % dans les pays africains. Parmi les destinations européennes les plus appréciées, le Royaume-Uni (16 %), l’Espagne (11 %) et l’Allemagne (11 %). Toutefois, moins ils s’éloignent de leur domicile, moins le séjour dure. Ainsi, 33 % des jeunes mobiles partent moins d’un mois en Europe, alors que 33 % des jeunes qui ont séjourné hors de l’Europe sont restés entre 3 et 5 mois.

Une insertion plus rapide et durable

Les voyages forment la jeunesse mais pas seulement ! Les séjours à l'étranger facilitent aussi l'insertion professionnelle. C’est ce que montre en tous cas l’étude. Une fois diplômés, les jeunes ayant effectué un séjour à l’étranger dans un cadre scolaire, pour travailler ou réaliser un stage, ont trouvé un emploi en moins de trois mois. Ce temps se rallonge à 4,6 mois pour les autres. Et les conditions sont bonnes puisque 37 % d’entre eux ont décroché un emploi à durée indéterminée, dans un contexte de crise. Leur salaire net mensuel médian s’établit à 1 480 euros, il est de 1 200 € nets pour ceux n’ayant pas de séjour à leur actif. Les stages longs à l’étranger ont même avantagé certains qui touchent jusqu’à 1 850 euros nets par mois.

Un meilleur salaire

En 2013, soit trois ans plus tard, 81 % des jeunes partis durant leur formation sont encore en emploi, contre 65 % des jeunes sans aucun séjour à leur compteur. Les jeunes partis accèdent plus facilement au statut cadre par ailleurs. 49 % d’entre eux occupaient un poste cadre en 2013. Et 68 % étaient en emploi à durée indéterminée. Leur salaire net mensuel médian atteint les 1 840 € trois ans plus tard. Bien que les chiffres restent à nuancer, la génération mobile bénéficie d’une meilleure insertion. Alors à vos valises !

Rachida Soussi

 

 

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