En tout, 8 pays sont concernés par l’étude « Parler anglais pour gagner plus – Une compétence payante » portée sur l’internationale dont la France, la Chine ou encore le Mexique. L’étude s’intéresse aux salariés d’au moins huit ans d’expérience et issus des secteurs de la finance, de l’industrie manufacturière, du conseil, des technologies et de l’informatique, de la vente de détail et du tourisme.
Une bonne maîtrise de l’anglais est un atout non négligeable pour le chiffre d’affaires d’une entreprise. En effet, 88 % des responsables et directeurs de grandes entreprises accepteraient de payer davantage pour un produit ou un service venant d’un fournisseur qui maîtrise l’anglais. Le retour sur investissement peut également s’avérer intéressant pour une entreprise qui emploie des salariés anglophones.
Les variations du chiffre d’affaires selon la maîtrise de l’anglais ou non dans les entreprises se répercutent évidemment sur les salaires des employés. Tous pays, secteurs, niveaux d’expérience et degrés de progression en langues confondus, les prétentions salariales évolueraient en moyenne de 18%. Ce chiffre monte à 30 % pour les salariés les plus expérimentés qui sont passés d’un niveau d’anglais débutant à un niveau d’anglais avancé. Ce sont l’Allemagne, le Moyen-Orient et le Mexique qui accordent le plus d’importance à l’anglais. Au contraire, la Chine, la France et le Japon ferment la marche de ce classement.
Les salariés français pourraient prétendre à des augmentations de l’ordre de 30 % en moyenne en passant d’un niveau d’anglais débutant à un niveau avancé, tous secteurs confondus. Avec une augmentation probable de 33 % du salaire, c’est dans le secteur de l’industrie manufacturière que la hausse potentielle est la plus forte pour les salariés expérimentés qui passeraient d’un niveau débutant à un niveau avancé en anglais. A l’inverse, c’est dans le secteur du conseil que les variations de salaires sont les moins importantes. Tous niveaux confondus, la hausse des salaires est estimée à 18 % et à moins de 26 % pour une évolution du niveau de débutant à celui d’avancé.
La relation incontestable entre une amélioration du niveau d'anglais et une progression de la rémunération est un facteur qui pourrait influencer les futurs recruteurs. Avec un impact aussi bien sur la croissance et le chiffre d’affaires d’une entreprise que sur les salaires des employés, la maîtrise de l’anglais pourrait devenir à terme un pré requis indispensable pour être recruté dans la plupart des secteurs.
Hugo Abadie
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.
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