Emploi : que recherchent les juristes ?

Alors que les managers perçoivent le salaire comme le premier moyen de fidéliser les juristes, les actifs recherchent avant tout l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Si la rémunération arrive en tête pour 28 % des juristes interrogés, 47 % de l’échantillon interrogé citent l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle comme aspiration première. La mobilité vers l’étranger est également une bonne manière de les attirer et de les fidéliser pour eux. L’expatriation arrive ainsi à la deuxième place du podium tandis que la possibilité d’évolution managériale prend la troisième place. Cette étude révèle donc un fossé entre ce que les managers et responsables juridiques identifient comme une aspiration et la vision des juristes sur leur situation.

Les juristes en quête d'ambiance

Pourquoi les juristes quittent-ils leur entreprise ? Beaucoup de raisons peuvent êtres évoquées mais trois sortent du lot. L’ambiance, les valeurs et l’état d’esprit de l’entreprise ou de l’équipe peuvent pousser un juriste à démissionner de son poste. Les jeunes juristes cherchent donc un environnement avenant et positif. La deuxième raison rappelle directement l'un des premiers motifs de fidélisation : l’impossibilité de voyager et de s’expatrier. Les juristes s’affichent ainsi clairement comme un groupe professionnel attiré par la mobilité internationale et l’évolution. Enfin, le changement de manager est pour 19 % des juristes interrogés une autre raison valable de quitter leur emploi.

Des actions menées pour fidéliser les juristes

Afin de fidéliser ces profils, les directeurs juridiques questionnés dans le cadre de cette enquête ont mis en avant des actions de fidélisation via la rémunération et la politique d’évolution interne. La première manœuvre des directeurs juridiques pour rendre la société plus attrayante ? La mise en place de bonus sur objectifs personnels, suivie de près par l’étude de rémunération et le comparatif du marché. Quant à la politique d’évolution interne, elle permet de mettre en avant des projets transversaux juridiques et des changements de matière juridique au sein des directions. Pour autant, ces actions ne semblent pas suffire à cette population en quête d’expatriation et d’équilibre de vie.

Sarah Makdad

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