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3 fausses idées reçues sur le service civique

3 idées reçues sur le service civique

Chaque année, le service civique permet à de nombreux jeunes âgés de 16 à 25 ans (30 ans pour les jeunes en situation d’handicap) de s’inscrire durablement dans des missions solidaires de plusieurs mois auprès d’une collectivité. Bien que désormais reconnu, le service civique souffre encore de fausses idées reçues…



Exploitation, sédentarité, volontaires laissés à l’abandon… Le service civique est encore mal perçu par certains jeunes qui se refusent à l’exercice. Mais le service civique reste en réalité un acte de solidarité, d’engagement et un premier tremplin vers une expérience professionnalisante.

Idée reçue 1 : Le service civique est un emploi mal payé

Le service civique, bien qu’il permette d’accéder à une première expérience professionnelle, est avant tout le moyen de transmettre et de défendre des valeurs et une approche solidaire en se mettant au service de la collectivité. Le service civique est une nouvelle manière pour les citoyens les plus jeunes et les plus solidaires de s’engager pour la société française.

Bien que le service civique soit rémunéré, il n’est pas considéré comme un emploi. Les indemnités réservées aux volontaires ont été mise en place afin d’assurer aux jeunes en service une certaine indépendance lors des différentes missions.

Le service volontaire n’est pas un contrat de travail et il peut très bien être exercé en même temps que d’autres activités (des études ou encore un emploi). Néanmoins, il faut être apte à accorder au minimum 24 heures de sa semaine à l’organisation accueillante et que celle-ci accepte d’aménager votre emploi du temps. Selon les organismes, le volontaire est amené à travailler jusqu’à 48 heures par semaine. Mais la majorité des organismes proposent des missions de 35 h par semaine.

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Idée reçue 2 : Le service civique doit obligatoirement se dérouler en France

Le service civique, en plus de vous insérer dans des missions solidaires et sociales, vous ouvre également les portes de plus de 90 pays. Le service civique peut se dérouler en France mais aussi à l’étranger : les organisations agréées sont ainsi apte à envoyer des volontaires partout dans le monde.

Néanmoins, pour une partie de ces services civiques exécutés à l’étranger, les frais de logement et de déplacements restent à la charge du candidat sélectionné. Le service civique permet ainsi aux jeunes volontaires d’exercer des missions de 6 à 12 mois à raison d’une indemnité de 472,97 euros nets par mois versée par l’Etat et de 107,58 euros délivrés par l’organisme d’accueil du volontaire. Selon les situations de chacun (RSA, aides, bourses), les candidats gagnent généralement de 580 euros à 688 euros. En sachant que la rémunération reste la même pour tous les services civiques (en France et à l’étranger), il faut bien réfléchir et établir son budget avant de se lancer dans l’aventure.

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Idée reçue 3 : Les volontaires sont livrés à eux-mêmes pendant un service civique

Tout au long du service civique, les volontaires bénéficient d’un tutorat individualisé et d’un accompagnement afin de les aider à définir un projet de carrière et d’avenir.

L’après service civique n’est pas pris à la légère. Il doit se préparer avec le tuteur correspondant tout au long du service. Le jeune volontaire doit également être suivi afin d’identifier les missions les plus plaisantes, les problèmes éventuels ou encore établir une rupture de service civique dans les cas les plus graves.

Le service civique peut également être fait en parallèle d’une recherche d’emploi (en tant que demandeur d’emploi chez Pôle emploi). Mais les allocations chômage sont suspendues pendant l’intégralité de la mission et ne reprendront qu’à la suite de celle-ci.

Le service civique est également pensé en termes d’insertion professionnelle : le tuteur se doit d’épauler le volontaire tout au long de sa mission et de l’aider à déterminer ses aspirations de carrière pour la suite de son parcours.

Sarah Makdad

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