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La culture d’entreprise aux 4 coins du monde

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Vous souhaitez quitter la France et vous installer à l’étranger ? Préparez votre CV, travaillez votre langue et n’oubliez pas de vous renseigner sur les usages et la culture du pays ! Le monde du travail est perçu différemment selon les pays et certains comportements peuvent parfois sembler… surprenants !



La vie et la culture d’entreprise varie d’un milieu professionnel à un autre, et ce même au sein du même pays. Néanmoins, certaines pratiques paraissent aux jeunes français originales, voire démesurées dans certains cas.

Les entreprises anglophones ont du chien !

En Grande-Bretagne et aux USA, on aime beaucoup les chiens. On les aime tellement qu’on les amène désormais dans l’espace de travail. Les « pet dogs at the office » ont le vent en poupe ! C’est la dernière démarche tendance pour attirer les profils atypiques et les jeunes diplômés au sein des entreprises.

Vous pourrez le caresser, jouer avec lui pendant vos pauses… sans avoir à le sortir, lui acheter ses croquettes ou l’emmener chez le vétérinaire. Officiellement toutou de votre employeur mais officieusement commun aux salariés, le chien d’entreprise est très tendance dans les start-up anglophones. Pourquoi ? Les chiens rendent les salariés plus heureux, plus productifs et plus impatients de se rendre sur leur lieu de travail. Cet animal de compagnie représente ainsi un investissement minime face aux retombées économiques et sociales.

Et les entreprises françaises l’ont bien compris ! Selon une enquête de Wamiz.com sur la nouvelle tendance pets at work, les salariés français tentent de s’inscrire dans les pas de leurs collègues américains. Près de 14 % des sondés travaillent actuellement avec un animal de compagnie au bureau, l’animal de prédilection étant bien le chien ! Une démarche pleine de mordant !

Travailler sans compter au Japon

Les salariés japonais ne comptent pas leurs heures et acceptent de rester au travail jusqu’à très tard dans la nuit. Pour de nombreux japonais, travailler autant permet de montrer à la direction leur motivation et leur volonté de faire évoluer leur entreprise. Les salariés japonais pensent ainsi être plus appréciés, respectés et reconnus s’ils restent plus longtemps dans leur lieu de travail et dépassent les 40 heures hebdomadaires de travail. Une pratique qui peut s'avérer dangereuse voire mortelle. Le gouvernement japonais estime actuellement que près de un salarié sur cinq est vulnérable et pourrait éventuellement succomber au « karoshi » : une mort par surmenage.

Néanmoins, ce phénomène ne semble pas toucher les expatriés et les étrangers sur le territoire nippon. Cette vision du travail purement japonaise n’est néanmoins pas à ignorer pour comprendre le système. On vous demandera ponctuellement de donner un peu de votre temps. Boire un coup au karaoké avec son plus gros client juste avant de signer un contrat est une pratique répandue en Asie.

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Danemark : pas de travail sans bonheur !

Le Danemark, actuellement dans le trio des pays les plus heureux du monde, souhaite que ses salariés soient épanouis dans leur travail quotidien. Et le pays nordique cherche continuellement à améliorer la vie de ses employés comme en atteste le mot « arbejdsglaede » qu’on pourrait traduire par « joie au travail ».

Ce mot désigne ainsi le sentiment de joie propre au travail et au monde professionnel, à l’idée d’être heureux au sein de son entreprise et fier de ses missions. Les Danois cherchent un travail qu’il aime passionnément avant tout. Il est bien plus impensable de réaliser un job peu épanouissant au Danemark !

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Quand la chirurgie esthétique s’inscrit dans la recherche d’emploi en Corée du Sud

Reconnu comme le pays ayant le plus de cliniques de chirurgie esthétique rapportées au nombre d’habitants, la Corée du Sud fait désormais de l’ombre au Brésil !

Passer sous le bistouri n’est pas un tabou dans le pays du matin calme : de nombreux parents offrent à leurs enfants fraichement diplômés une opération de chirurgie esthétique (le plus souvent, l’opération visant à créer une double paupière). La pratique visant à s’embellir pour trouver du travail et s’attirer les faveurs des recruteurs est de plus en plus commune. Face à des sélections ardues, les candidats au CV bien gonflé cherchent désormais à améliorer leur physique afin de se démarquer des autres candidats.

La pression est d’autant plus forte chez les femmes qui se tournent de plus en plus vers la chirurgie pour obtenir le look « gangnam » caricaturé par le chanteur Psy dans son single mondialement connu Gangnam Style.

Plus ou moins surprenantes, ces visions du monde de l’entreprise rappellent que malgré la mondialisation, les usages professionnels sont imprégnés par les cultures locales. Des usages à ne pas négliger avant de partir travailler à l’étranger !

Sarah Makdad

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