Alors que les classements des employeurs idéaux en France sont très peu bouleversés d’une année sur l’autre, la donne change pour le panel européen. Si Apple demeure en pole position et le géant Google à la seconde place, McKinsey & Company subtile la 3e place à L’Oréal qui sort du top 3 du classement « Commerce ». Le tiercé de tête du classement ingénieur fait peau neuve également. Google se maintient à la première marche du podium, Audi fait son entrée dans le top 3 en occupant la seconde marche, relayant ainsi EADS à la 3e place, et BMW et Apple au 4e (- 2) et 5e (- 2) rang.
Google, Microsoft et Apple sont les trois employeurs idéaux des étudiants en IT. Chez les étudiants en sciences naturelles, c’est, une nouvelle fois, Google qui fait office d’employeur idéal. Le géant est talonné de près par Apple et GlaxoSmithKline. Le trio gagnant des étudiants en sciences humaines reste inchangé par rapport à 2010. Google est à nouveau en tête de liste. Apple est à la seconde place. Et le géant du cosmétique, L’Oréal, conserve sa médaille de bronze.
La « bonne réputation » de l’entreprise (72 %), son « succès sur le marché » (70 %) mais aussi son « prestige » (66 %) motivent principalement ces classements. Selon le cabinet, les futurs diplômés pensent davantage à construire leur marque personnelle, au détriment de la RSE (responsabilité sociale des entreprises) et du développement durable, autrefois adulés. Les étudiants du panel misent alors sur une stratégie gagnante : ils sont en quête d’un poste « challengeant » et dans une entreprise de renom pour assurer la suite de leur carrière. Et ces aspirations professionnelles sont d’autant plus vraies chez les hommes. Ils sont 31 % à donner de l’importance au prestige d’une entreprise, là où les femmes ne sont que 24 %. Ces dernières privilégient davantage une entreprise ayant des « hauts standards éthiques » (30 % contre 20 % chez les hommes). La sécurité de l’emploi est également un critère important pour elle. En outre, tous les étudiants souhaitent « manager une équipe » et « être un expert fonctionnel ou technique ». Une volonté toutefois plus marquée chez les hommes.
Du côté des étudiants en commerce, le conseil et la banque sont fortement plébiscités. Les entreprises de ces secteurs étant associées à de « hauts revenus et aux bonus ». Alors que la crise entraînait une baisse de popularité des entreprises bancaires, la reprise économique les fait progresser dans le palmarès « Commerce ». Les futurs ingénieurs sont, pour leur part, attirés par des entreprises prestigieuses, développant des produits et services innovants. Mais n'oublient pas pour autant les « entreprises offrant un bon salaire » à l’embauche. Toutes formations confondues, l’étude souligne, par ailleurs, un écart significatif observé entre les hommes et les femmes. Ainsi, les étudiantes européennes « ont en moyenne une attente salariale annuelle de 8 600 euros inférieure à leurs homologues masculins ».
Rachida Soussi
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