N’hésitez pas à googliser la personne qui vous recevra en entretien, pour savoir quelle est sa fonction au sein de l’entreprise, et préparer quelques questions. Si c’est un opérationnel, posez-lui des questions sur son poste, les qualités qu’il faut pour le job, les évolutions possibles… Si c’est un DRH, des questions sur l’entreprise, le poste… seront les bienvenues. Poser des questions intelligentes - bien sûr – démontre un intérêt pour le poste et l’entreprise mais aussi votre démarche de curiosité, d’investissement. Le recruteur doit sentir que vous vous êtes renseigné, et informé sur l’actualité.
Il faut faire attention à sa poignée de main (n’hésitez pas à essuyer votre main si elle est moite). Une poignée doit être ferme. En même temps, le candidat doit regarder dans les yeux le recruteur et lui sourire. Il faut aller à la rencontre de son interlocuteur. En entrant dans la salle où l’entretien va se dérouler, vous devez attendre que le recruteur vous installe, et si ce n’est pas le cas, demandez-lui où vous devez vous installer. Une fois assis sur la chaise, votre dos doit être droit, non collé au dossier. Décroisez les jambes et les bras. Il faut donner une image de stabilité, d’ouverture.
La tenue diffère si vous postulez pour une agence de pub ou un cabinet d’audit. Renseignez-vous sur les codes vestimentaires de votre secteur, et dans le doute, mieux vaut être trop habillé que pas assez !
Si vous pensez arriver en retard, il faut prévenir votre interlocuteur. En arrivant, présentez vos excuses et expliquez les raisons de votre retard. Pour éviter tous risques, mieux vaut partir de chez vous 30 minutes à l’avance !
Pour éviter les tics de langage et les « bugs » liés au stress, préparez une présentation de vous et de votre parcours avant le jour J. Essayez de dire l'essentiel en une minute. Le discours doit être structuré, fluide, prononcé ni trop vite ni trop lentement. Deux à trois idées clés suffisent pour mettre l’eau à la bouche du recruteur. Il faut donner une bonne image de soi et donner l’envie au recruteur d’aller plus loin. En d'autres termes, sachez vous vendre en évitant la survente (qui agace le recruteur).
Si vous n’êtes pas d’accord avec le recruteur, vous pouvez le faire savoir en argumentant. Par contre, ne dites pas « je suis d’accord mais… ». Reformulez votre pensée et expliquez en apportant des informations complémentaires que vous êtes fait pour le poste par exemple.
Si le courant est passé, vous pouvez dire que vous souhaitez avoir des nouvelles rapidement. A condition que le poste vous intéresse réellement. Certains candidats envoient un mail pour remercier le recruteur : c’est une bonne idée. L’intérêt de ce mail étant de remercier mais aussi de confirmer son intérêt pour le poste. Une nouvelle occasion d’appuyer sa motivation.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.