« Par rapport aux grands groupes, on a en TPE-PME des profils, ou en tout cas un état d’esprit, complètement différents. On parle de compétences, de connaissances, on recherche à peu près les mêmes choses, mais ce qui a vraiment changé, ce sont les attitudes. Nous suivons en bilan de compétences des gens qui sortent ou souhaitent sortir de grosses structures et qui finalement se retrouvent sur des profils plus "TPE-PME". Il y a la notion d'être très proche de tout ce qui est directif, de la stratégie d'entreprise, du sens que l’on met dans l'évolution de l'entreprise. Un ingénieur va être recruté sur un poste avec une responsabilité, ou technique ou managériale, mais sera en prise directe avec sa hiérarchie N+1 : et le chef d'entreprise est celui qui nomme ou non sur des projets, fait le choix de l’évolution. En TPE-PME, tout est plus rapide, tout est plus souple, tant au niveau décisionnel que de la communication. Ces changements rapides peuvent représenter un inconvénient pour quelqu’un qui aura besoin d’être cadré, structuré. Il faut que le candidat soit capable de s'adapter rapidement, quelqu’un de réactif, qui aime la variété et sache s’ouvrir sur tous les métiers de l’entreprise, qu’il en comprenne les enjeux. »
Propos recueillis par A-A Morell
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.