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Répondre aux attentes des recruteurs

Satisfaire aux attentes des recruteursRéviser ses bases et apporter un supplément d’âme à sa candidature, voilà l’ABC pour répondre au plus juste aux besoins d’une entreprise en phase de recrutement. Motivation obligatoire ! Mais pas seulement...

Enthousiasme, opérationnalité, flexibilité et ouverture d’esprit sont quelques-unes des qualités essentielles que les recruteurs recherchent chez les jeunes diplômés. Il est une règle de base qu’il est bon de rappeler : « Dans un premier temps, le candidat doit avoir travaillé son entretien. Cela peut paraître bête, mais il est primordial d’être en mesure de répondre à la question de pourquoi on se trouve là, à postuler pour cette fonction précisément », introduit Pierre-Aymeric Siméon, du cabinet spécialisé en stratégie RH Capfor Paris.

Votre manière de vous présenter, de vous exprimer et d’articuler votre démarche en dit long sur vous. Sachez « trouver les bons mots et mettre en cohérence vos premières expériences, y déceler un tronc commun, de façon à ce que cela décrive un cap », poursuit le consultant. L’occasion de faire montre de vos capacités d’analyse. Retenez également qu’« un entretien commence avant que l’on franchisse la porte de l'entreprise et se termine seulement une fois qu’on l’a franchie en sens inverse », avise Didier Simon de Bessac, directeur France de Grant Alexander/BPI group, cabinet spécialisé dans la « chasse de têtes ». De la première impression laissée à l’agent d’accueil jusqu’à la dernière question en apparence anodine posée par le recruteur aux portes de l’ascenseur, il s’agit de ne pas relâcher son attention.

Miser sur des valeurs sûres

Montrez-vous confiant et loquace, sans en faire trop, rappelle Pierre-Aymeric Siméon : « L’humilité est une autre qualité que l’on attend d’un jeune diplômé qui arrive sur le marché du travail. » En vous exprimant clairement, de manière fluide et avenante, vous prouverez votre aisance communicationnelle. Une vertu qui sonne comme une exigence pour le recruteur.

Ensuite, tout dépend du poste auquel vous prétendez. Mais en règle générale, « vous devez faire preuve de leadership, de capacités managériales et d'humanité, énonce le consultant. Idéalement, on préfère quelqu'un qui a de la personnalité, qui va s'impliquer, qui est curieux et qui saura s'intégrer dans une équipe sans faire trop de remous, en apportant juste ce qu'il faut pour dynamiser l'existant ou le consolider. »

Développer une vision périphérique

Témoignez d’une bonne connaissance de l’entreprise pour laquelle vous candidatez, d’une conception précise des enjeux du secteur, ainsi que de la concurrence. Allez même au-delà : « C'est bien de se rendre sur le site Internet de l'entreprise, mais ce n'est pas suffisant. Le candidat doit ouvrir ses yeux, son cerveau, ses oreilles. Dès l’accueil, il doit percevoir ce qu'est la culture de l'entreprise comment les gens se comportent... » Concernant le poste en lui-même, « le candidat doit montrer qu’il a compris tous les petits à-côtés qui entourent sa fonction, qu’il a saisi quels seront son rôle et ses relations au sein de l’entreprise, avec quels interlocuteurs il sera amené à créer des connexions... On attend également qu’il soit à même de déborder de sa mission, de se projeter dans d’autres métiers, d’autres départements ». Profitez donc de l’entretien pour suggérer une compréhension globale de l’environnement de l’entreprise et une polyvalence assumée.

Étonner le recruteur

La mobilité constitue un autre critère susceptible de faire la différence. Si vous affichez un cursus en relations internationales et que vous annoncez tout de go à un recruteur que votre champ d’action se limite à votre arrondissement, vous allez droit dans le mur. Dans la même veine, n’hésitez pas à valoriser de potentiels stages à l’étranger : cela rassurera un futur employeur sur vos capacités d’acclimatation et vos dispositions à travailler au sein d’une équipe réunissant des profils variés. « La vérité se situe dans une juste mesure. Je ne dis pas qu'il ne faut effectuer que des stages à l'international, mais c'est comme pour les réseaux sociaux : on ne se pose plus la question de savoir si l’on doit y être. Il faut y être », affirme Didier Simon de Bessac.

Pour se démarquer de profils juniors équivalents au sien en termes de cursus, Pierre-Aymeric Siméon conseille de justifier d’une « vision astucieuse » du job : « N'oubliez pas que l'on attend d'un candidat qu’il nous épate. J'aime bien les gens qui "percutent" et proposent des pistes un peu étonnantes, dans l’optique de gagner en efficacité, en performance, en simplicité. » Dernière recommandation, et non des moindres : assurez systématiquement un suivi de votre candidature. Un excellent moyen d’illustrer votre intérêt pour le poste et votre persévérance.

Anne-Aurélie Morell

 

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