• Parce qu’il s’agit d’une transaction, d’une vente… croisée.
• Parce que les sommes sont importantes.
• Parce que le salaire n’est pas fixe : il y a des grilles de salaires dans les grandes entreprises, mais ce sont davantage des fourchettes que des obligations.
• Parce qu’on attend que vous le fassiez (cela vous valorise).
• Parce que le recruteur a intérêt à ce que vous soyez (globalement) satisfait.
• La rétribution, c’est-à-dire tout ce que l’entreprise vous donne en contrepartie de votre contribution :
− le salaire, évidemment et éventuellement les avantages en nature ;
− la formation et votre évolution (pour les plus doués, car difficile !).
• Le statut (cadre, agent de maîtrise, employé).
• La date de démarrage.
• Les conditions de votre départ (parachute) si vous êtes sur un siège éjectable (dirigeant).
La base de toute négociation consiste à créer un rapport de forces favorable. Pour cela, ratissez large et arrangez-vous pour avoir le plus de rendez-vous possibles et le plus de propositions fermes possibles… en même temps. Faites en sorte de le faire savoir au recruteur (par exemple en répondant franchement à la question : « Avez-vous d’autres pistes? »). Renseignez-vous aussi sur les salaires pratiqués pour votre métier (fonction et secteur).
De plus, choisissez un objectif (haut ou moyen) dans la fourchette pratiquée. Parlez toujours en salaire annuel brut. Demandez la rémunération prévue pour ce poste avant qu’on ne vous demande la vôtre. Si on vous demande vos prétentions, répondez avec une phrase floue du type : « Dans l’état actuel des choses, ce serait plutôt entre … et … » (fourchette) et demandez immédiatement au recruteur ce qu’il en pense.
Quand le recruteur vous donne une rémunération (ou une fourchette), écrivez-la. Si elle ne vous convient pas, demandez si elle est négociable. Si elle ne l’est pas, dites tranquillement que vous n’êtes pas intéressé et attendez. Ne vous décrédibilisez pas en acceptant un salaire inférieur à vos prétentions exprimées.
Par ailleurs, demandez que l’on vous envoie le contrat de travail et vérifiez les points clés. Si le recruteur est (soi-disant) débordé, demandez une lettre d’embauche (contrat simplifié qui en reprend les points clés : rémunération, lieu de travail, date d’embauche, statut).
Important également : demandez une contrepartie à la clause de mobilité et à la clause de non-concurrence. Et n’oubliez pas les avantages en nature, qui sont plus avantageux pour les deux parties. Demandez plutôt des avantages récurrents (loyer, mutuelle…) que des ponctuels (prime…).
Enfin, ne revenez jamais sur un accord : vous passeriez pour un collaborateur malhonnête.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.