Ce n'est pas une surprise, les recruteurs ne voient pas d'un bon oeil tout retard. Si 12 % de recruteurs sondés par Robert Half ne tolérent aucun retard, les plus indulgents sont toutefois peu réceptifs au manque de ponctualité. 28,5 % des DRH français estiment qu'une mauvaise impression survient dès 1 à 5 minutes de retard, tandis que 37 % la situent de 6 à 10 minutes. 18 % d'entre eux sont plus cléments et tolèrent jusqu'à 20 minutes de retard. Pour autant, mieux vaut éviter de tester la patience du recruteur. Car un retard peut être très mal interprété par votre interlocuteur : manque de respect, absence de professionnalisme, incapacité à être ponctuel(le) et éventuellement manque de motivation pour le poste… Sans oublier qu'un candidat en retard peut voir son entretien purement et simplement annulé. Pour avoir toutes ses chances d’arriver à l’heure et jamais trop en avance, Noémie Cicurel, Directrice chez Robert Half International France, délivre ses conseils.
1 – Donnez vous toutes les chances d’être à l’heure
Repérez le trajet sur internet. Si vraiment vous avez peur d’arriver en retard, faites le parcours un jour de semaine aux mêmes horaires que celui de votre convocation. La veille de votre entretien, renseignez-vous sur les grèves éventuelles annoncées, faites le plein d'essence… Et le jour J prévoyez une marge de manœuvre.
2 - Si malgré tous vos efforts, vous êtes en retard…
Informez votre interlocuteur le plus rapidement possible car mieux vaut prévenir que guérir. Cela implique que vous avez sur vous son numéro de téléphone et/ou son adresse email. Lorsque vous arrivez, présentez vos excuses le plus poliment possible et ne vous étendez pas sur le sujet : il faut à tout prix enchaîner le plus rapidement possible sur le motif de votre RDV.
3 – Avant l’heure, ce n’est pas l’heure non plus !
Efforcez-vous également de ne pas arriver trop en avance. Si vous patientez un quart d’heure ou plus dans la salle d’attente, vous risquez de perdre vos moyens et ce d’autant plus si vous croisez les candidats qui vous précédent. Votre interlocuteur pourrait aussi tirer des conclusions un peu négatives : ne seriez-vous pas d’une nature angoissée voire quelque peu psycho rigide ? Effet désastreux possible ! Donc autant patienter dans sa voiture, au café ou dans le centre commercial les plus proches en cas d’extrême avance.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.