Identifiez-vous

Accueil > Premier emploi > Santé et industrie pharmaceutique > Premier emploi : 5 fausses idées reçues sur les PME

Premier emploi : 5 fausses idées reçues sur les PME

premier emploi et PME
Le saviez-vous ? Deux tiers des emplois, en France, sont pourvus au sein d’une TPE/PME. Oui, mais voilà, vous avez quelques a priori sur les petites et moyennes entreprises... Studyrama Emploi tord le cou à quelques idées reçues et vous montre qu'elles peuvent offrir des perspectives de carrière tout aussi intéressantes que les grands groupes. 


Idée reçue n°1 : les PME n’embauchent pas de jeunes diplômés

Sur les 2,8 millions d’emplois générés en France ces 20 dernières années, 2,3 millions l’ont été par des PME. Et les jeunes diplômés font partie des profils recherchés. Confrontées à la gestion des départs en retraite, notamment pour leurs postes d’encadrement, les TPE/PME ont besoin de jeunes afin de renouveler leurs effectifs. Seulement, elles ont souvent peu de moyens pour se faire connaître auprès d’eux… Elles privilégient le bouche-à-oreille et s’appuient essentiellement sur leur réseau pour trouver des candidats. « La plupart des opportunités ne sont pas visibles car elles ne sont pas, par exemple, publiées sur des sites emploi, constate Claire Vinchon, directrice de Small Iz Beautiful, jobboard dédié aux PME. Il faut donc favoriser la candidature spontanée. Les besoins peuvent se créer du jour au lendemain, il faut don être à l’affût des secteurs d’innovation qui auront potentiellement besoin de nouveaux talents. » Les postes offerts sont à pourvoir dans tous les secteurs : high-tech, service de proximité, commerce, artisanat, bâtiment, agroalimentaire (90 % des entreprises de ce secteur sont des PME ou TPE).

Idée reçue n°2 : les salaires sont bas

Certes, les salaires peuvent être inférieurs à ceux proposés par les grands groupes dans certains secteurs. Pour autant, les employeurs ont une plus grande marge de manœuvre. Au sein d’un grand groupe, les salaires suivent généralement une grille, exprimée notamment en fonction des diplômes, de l'expérience et du secteur d’activité. Dans une PME, les rémunérations sont généralement évaluées en fonction des projets, des compétences du candidat. A vous de négocier habilement votre salaire lors de votre entretien d’embauche (lorsque le moment se présentera) ou bien, plus tard, une fois que vous aurez fait vos preuves dans l’entreprise.

Idée reçue n°3 : il n’y pas d’évolution possible

Travailler dans une PME demande souvent de la polyvalence. Ce qui permet de valoriser différentes compétences et d’ouvrir plus largement son champ des possibles : évolution des missions, prise de nouvelles fonctions, management… D’autant plus qu’une rapide croissance de l’activité peut accélérer le processus. « Dans l’agroalimentaire, les besoins sont tels qu’un jeune motivé ayant des compétences et qualités managériales pourra très vite se voir confier l’encadrement d’une équipe », confie Olivier Gloker, délégué régional Ile-de-France de l'Apecita, association spécialisée dans l'emploi et le recrutement dans l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement. Dans un grand groupe, si le mécanisme est bien huilé, l’évolution peut, en revanche, s'étendre sur plusieurs années.

Idée reçue n°4 : les patrons sont inaccessibles

Si les patrons des grandes entreprises sont plus ou moins connus du grand public, dans les faits, ils ne côtoient qu'un nombre limité de leurs collaborateurs. A contrario dans une PME, les patrons sont plus disponibles pour une collaboration plus directe et simplifiée. Dans certaines structures, le dirigeant possède même plusieurs casquettes : manager, RH... Il est ainsi omniprésent dans l'entreprise. « Afin de séduire un patron de PME, il est essentiel de comprendre les spécificités d'une telle entreprise », indique Julien André, directeur Emploi de Vivastreet. Ainsi, les candidats polyvalents et d'une grande adaptabilité seront les plus à même de s'épanouir dans une petite structure. L'esprit d'initiative, la souplesse ainsi qu'une bonne gestion du stress sont des qualités recherchées par les recruteurs de petites et moyennes entreprises. »

Idée reçue n°5 : les PME ne proposent pas de carrière internationale

90 % des 410 entreprises (de 0 à 250 salariés) interrogées par la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) et UPS à l’automne 2012 indiquaient vouloir augmenter leur chiffre d’affaires à l’export dans les prochaines années (Baromètre « PME, les clés de l’export »). Une nouvelle qui a de quoi ravir les jeunes en quête de défis internationaux. Et si vous n’êtes pas envoyé à l’étranger, vous pourrez toutefois être amené à travailler avec des clients, des prestataires ou des fournisseurs internationaux… « Nos collaborateurs ont la possibilité de côtoyer de grands acteurs du secteur tout en travaillant dans une structure à taille humaine, flexible et réactive », explique Damien Marc, le PDG de JPB Système, PME spécialisée dans la conception, le développement et la fabrication de dispositifs auto-freinant pour la sécurisation des ensembles vissés (avion). Les occasions ne sont pas rares. So, do you speak english ?

Rachida Soussi

 

=> Trouver un emploi dans une TPE ou une PME

 

Agenda
du recrutement