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Informatique/Numérique : quels profils seront recherchés en 2014 ?

Informatique / SSII (ESN)
Le secteur poursuit ses recrutements. 35 000 offres d’emploi sont attendues en 2014, et notamment dans les filières de la mobilité, de l’embarqué et de l’internet des objets. Cap sur les entreprises en manque de jeunes talents.


Malgré la conjoncture qui a affaibli la croissance dans le secteur, « le secteur connaît toujours des pénuries de talents et offre des emplois d’avenir, notamment avec la montée du big data, des réseaux sociaux, du cloud computing, observe Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique. Et la situation devrait s’améliorer en 2014 : on prévoit entre -0,5 et +1 % de croissance du PIB. Ce qui devrait faire progresser les recrutements : nous espérons 35 000 offres d’emploi dont 7 à 10 000 créations nettes. » Selon le cabinet de recrutement Hudson, « les sociétés de services (ESN, éditeurs, constructeurs et intégrateurs) affichent des volumes de recrutement important du fait d’un turn-over naturel plus conséquent. »

Des entreprises en quête de talents

Alors que les concepteurs et développeurs NTIC (Java, .Net, PHP, IOS, Android…) manquent toujours à l’appel, de nouveaux métiers ont le vente en poupe. Les entreprises recherchent de plus en plus de data scientists, d'architects cloud et de M-marketeurs (sur mobile), par exemple. Amaris embauche ainsi des ingénieurs d'études en nouvelles technologies (cloud computing, applications mobile, conception-développement d'applications IT...). Mais pas seulement. Des consultants en organisation et project management, des ingénieurs en télécommunications, des ingénieurs en R&D et des ingénieurs et docteurs spécialisés en biotechnologies et sciences de la vie sont également attendus. Sur les 1 600 CDI prévus en 2014, AKKA Technologies prévoit de consacrer 30 à 35 % de ses recrutements aux jeunes diplômés. Le groupe d’ingénierie et du conseil en technologies recherche des ingénieurs conception et calcul, des techniciens dans l’ingénierie documentaire, des ingénieurs qualification et validation d’équipements, des ingénieurs génie des procédés et des ingénieurs développement logiciel embarqué. Capgemini et sa filiale Sogeti recherchent principalement des ingénieurs et des consultants en nouvelles technologies. Le groupe de conseil et de services informatiques NEURONES embauche majoritairement des ingénieurs et des techniciens Help-desk. La société de conseil, de design et de technologie axée sur les usages numériques Niji recrute des consultants en stratégie numérique, des consultants technologiques, des designers de services, des designers d’interactions, des ergonomes, des architectes solutions et ingénieurs développement web, mobile, tablette. Synchrone technologies recrutera 500 ingénieurs en 2014, dont 28 % de profils jeunes diplômés. Enfin, la société de conseil et ingénierie Open table sur 600 postes en 2014. 

Les Bac +5 très recherchés

« Les jeunes diplômés Bac +5, issus d’écoles d’ingénieurs ou de masters universitaires dans l’informatique, restent les plus courtisés par les entreprises du secteur », confie Guy Mamou-Mani du Syntec Numérique. Ce que confirme Julien Cotte, directeur du recrutement et de la mobilité chez CGI : « Nous recherchons des profils Bac +4/5 issus de grandes écoles d’ingénieurs et de commerce, mais aussi d’universités (Miage). Certaines compétences comme les technologies Java, J2EE, PHP et/ou la connaissance des progiciels ERP et CRM… sont particulièrement courtisées ». L'acteur mondial des services IT et du conseil prévoit d'embaucher plus de 1 200 personnes en CDI, dont 60 % de jeunes diplômés. Micropole recrute des stagiaires ingénieurs d’études, de niveau Bac +4/5, en vue de les embaucher en CDI. Pour autant, « les Bac +2/3 issus de formations informatiques pourront occuper des postes dans le développement, l’installation et la maintenance des infrastructures et réseaux », note Guy Mamou-Mani. Et avec des technologies en constante évolution, « il est important que les futurs informaticiens sachent se remettre en question pour apprendre au quotidien et développer de nouvelles compétences répondant aux besoins de demain », ajoute le président du Syntec Numérique. Côté salaires, un jeune diplômé peut espérer environ 33 000 euros bruts par an.

Rachida Soussi

 


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