« Il ne faut pas oublier que, souvent, dans les TPE/PME, ce n’est pas un responsable des ressources humaines qui recrute, mais le dirigeant lui-même. Pour convaincre un patron, il faut personnaliser sa candidature et surtout, montrer que l’on s’intéresse à son entreprise en particulier, qu’on s’est renseigné sur son activité, ses clients, ses marchés... C’est pourquoi, dans la lettre de motivation, il faut être force de proposition. Le candidat doit avoir une démarche d’offre de service, il doit proposer ses services.
Ce que veut lire un employeur dans une candidature, c’est quelque chose comme : « voilà ce que je peux apporter et ce que je suis capable de faire pour votre entreprise », plutôt que : «voilà qui je suis et comment je suis ». Trop souvent encore, les patrons de petites et moyennes entreprises reçoivent des lettres de motivation où les candidats ne parlent que d’eux. Il faut pourtant montrer son intérêt pour l'entreprise, sans oublier de mettre en avant ses compétences. Et le CV est aussi un bon moyen de le faire. On peut présenter ses compétences sous forme d'accroche, par exemple.
De plus, les patrons de TPE et PME se montrent aujourd’hui, plus qu’hier, particulièrement attentifs aux savoirs comportementaux et sont moins attachés aux diplômes et au prestige de certaines écoles. Ils souhaitent, avant tout, recruter des jeunes collaborateurs qui ont un savoir-être professionnel. Si ces derniers présentent et combinent habilement tous ces éléments, ils devraient pouvoir déclencher la rencontre pour un entretien. »
Propos recueillis par Yasmina Haddou-Essom
* CGPME : Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.