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Trouver un emploi à l’étranger

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18 % des jeunes en poste ou en recherche d’emploi envisagent leur avenir professionnel à l’étranger selon le Baromètre des Grandes Ecoles 2019. Une faible proportion qui traduit toutefois une envie de travailler dans un environnement différent. Mais comment trouver un poste à l’étranger ?


Les Français ont pris goût à l’expatriation : ils sont d’ailleurs environ deux millions à avoir quitté l’Hexagone. Un enthousiasme qui ne doit pas masquer le fait qu’une expatriation réussie est une expatriation bien préparée. Première étape : bâtir un projet professionnel réaliste en fonction de ses compétences et des besoins du marché local. Pour ce faire, il faut balayer certaines idées reçues, à commencer par celle du pays de Cocagne où tout serait facile.

Des secteurs plus porteurs

Généralement, les difficultés sont les mêmes pour tous les secteurs dans tous les pays. Attention par exemple au marketing ou à la communication. D’autres domaines, en revanche, présentent un fort potentiel pour les jeunes français, tels que les services, l’hôtellerie et la restauration, le tourisme ou encore l’informatique. Il existe alors une véritable compétition internationale pour les meilleurs profils.

Autre idée reçue : l’eldorado chinois. Aujourd’hui, le gouvernement chinois a tendance à fermer progressivement ses portes aux travailleurs étrangers, et privilégie de plus en plus les Chinois sur les postes vacants. Obtenir un visa y est devenu de plus en plus difficile. Conséquence : certains Français partent avec un visa touriste et font des allers et retours entre la Chine et Hong-Kong afin de le renouveler, à la limite de la légalité. Un jeu dangereux.

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Partir pour fuir, un mauvais réflexe

Partir n’est pas neutre. Avant de vous lancer, commencez par une petite séance d’introspection en vous posant la question du « pourquoi ». Qu’est ce qui vous pousse à partir ? Contrariété momentanée ? Partir pour fuir, sur un coup de tête, n’est pas un bon point de départ. « Il n’est pas rare de devoir compter entre six mois et un an entre le début du projet et l’arrivée dans le pays, analyse Christelle Capo-Chichi, auteur du guide « Travailler à l’étranger » paru chez Studyrama. Le départ à l’étranger est de plus en plus accessible, il n’en est pas forcément plus facile, ni plus rapide. Prendre son temps n’exclut pas de savoir recadrer son projet lorsque le souhait initial n’est finalement pas possible. Savoir faire preuve de réalisme est également important pour ne pas risquer de se retrouver en situation difficile ». Difficultés d’intégration, choc culturel, perte de repères ou d’estime de soi lorsque l’on se retrouve sans activité : tels sont les risques qui guettent le candidat à l’expatriation au projet trop hâtivement ou mal ficelé.

L’Europe, premier vivier de recrutement

Une fois votre projet de départ assumé et confirmé, reste à trouver la destination. Les pays anglophones (Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni) attirent le plus les jeunes diplômés. Presque la moitié de ces jeunes se verrait même y faire carrière pendant un à cinq ans. Mais pour choisir votre destination, soyez attentif car qui dit « expatriation », ne dit pas forcément « bout du monde ». Les plus belles réussites professionnelles se trouvent parfois juste de l’autre côté de la frontière ! N’oublions pas que l’Europe représente 70 % des offres d’emploi émanant de l’étranger, pays limitrophes en tête : Belgique, Suisse, Luxembourg, Allemagne et Royaume-Uni. Second vivier de recrutement : l’Amérique du Nord, et plus particulièrement le Canada. Les salaires n’y sont pas systématiquement plus intéressants qu’en France, mais le coût de la vie étant moins élevé, l’expatrié s’y retrouve et gagne en qualité de vie. À noter que le Canada recrute, mais sélectionne en fonction de ses besoins, avec une préférence pour les professionnels de l’hôtellerie-restauration, les ingénieurs, les développeurs informatiques…

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Destinations lointaines : des profils ciblés

En Amérique centrale et Amérique du sud, c’est le secteur éducatif qui embauche le plus de Français. L’Amérique du Sud et l’Australie développent pour leur part de nombreux services financiers. Le secteur de l’énergie pourra, par ailleurs, recruter des ingénieurs en exploration, en exploitation minière voire des ingénieurs électriques et mécaniques.

Pour trouver des offres d’emploi, les cabinets de recrutement spécialisés restent les principaux interlocuteurs des diplômés. En Europe, des réseaux comme Eures jouent, eux aussi, un rôle d’intermédiaire entre employeurs et demandeurs d’emploi.

C. Gierse et A. Teillet

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