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Les entreprises de plus en plus séduites par l’alternance

Les entreprises de plus en plus séduites par l’alternance
Les initiatives en faveur de l’emploi des jeunes sont de plus en plus en variées et diversifiées en France. Si certaines, comme le contrat de génération, peinent à s’installer, les contrats d’alternance et de professionnalisation sortent du lot et attirent de plus en plus les faveurs des entreprises.


Selon l’étude de l’ANDRH-Inergie (Association Nationale des DRH), l’emploi des jeunes de moins de 26 ans est un enjeu primordial pour 2 entreprises sur 3. Ainsi, pas moins de 76% d’entre elles (plus de 2 000 salariés) utilisent différents moyens pour le favoriser. Parmi les différentes approches possibles, deux tiers des entreprises affirment apprécier tout particulièrement les contrats d’alternance et de professionnalisation. Non seulement, ils permettent aux jeunes d’acquérir un savoir complet, théorique et professionnel, mais l’entreprise peut ainsi former au mieux un potentiel futur employé, en fonction de ses propres besoins.

Les candidats manquent à l’appel

Malgré l’engouement des DRH pour ces contrats, le manque de candidats semble important. Si les entreprises dénoncent la complexité des dispositifs actuels qui freineraient le développement de l’apprentissage, ils sont tout de même 46 % à déplorer une offre pauvre en formation professionnalisante, plus adaptée à leurs besoins et plus bénéfique à l’emploi jeune. Un chiffre encore plus fort dans l’industrie où ce sentiment de manque s’élève à 65 %. Pourtant, c’est dans ce secteur que l’on retrouve le plus d’alternants, ils composent jusqu’à 4 % de l’effectif contre 2 % dans les autres secteurs.

L’alternance, passerelle vers le CDI

Un constat dommageable, d’autant que les contrats de professionnalisation et d’alternance se révèlent être particulièrement efficaces à l’insertion des jeunes dans la vie active. Ils permettent à, en moyenne, 30 % des jeunes alternants d’accéder directement à un CDI. Une proportion qui s’élève à 44 % pour les entreprises de plus de 2 000 salariés. Ce pourcentage concerne plus particulièrement les candidats de niveau Bac +2 à Bac +3, où l’expérience professionnelle vient combler le niveau d’études.

Chirihaine Samaha

 

 

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