Près de 90 % des jeunes diplômés 2021 de grandes écoles en emploi

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L’insertion professionnelle des jeunes diplômés 2021 de grandes écoles est marquée par une sortie de crise : leur taux d’employabilité s’améliore nettement et retrouve son niveau d’avant-crise. L’impact de la crise sanitaire sur l’emploi des jeunes diplômés semble résorbé. Leur taux net d’emploi à moins de 6 mois atteint 89,8 %, contre 79,1 % l’année dernière. Tous les résultats de la 30e enquête annuelle de la CGE sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Par Rachida Soussi

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Bonne nouvelle ! Les effets de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 sur l’emploi des jeunes diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieurs s’estompent. Les jeunes diplômés 2021 de grandes écoles s’insèrent mieux : leur taux net d’emploi à moins de 6 mois s’élève à 89,8 %, soit +10,7 points que la promotion précédente. Ce sont les ingénieurs qui profitent le plus de cette embellie avec un taux d’emploi de 91,1 %, les taux d’emploi des diplômés d’écoles de commerce et autres spécialités atteignent respectivement 88,6 % et 85,9 %.

Un CDI en moins de 2 mois

Leurs conditions d’emploi sont également meilleures que celles de la promotion précédente : 81,8 % des jeunes actifs sondés occupent un poste en CDI, contre 77,1 % des diplômés 2020. Avec une part plus importante de CDI chez les diplômés d’écoles de management (85 %).

Par ailleurs, 83,6 % des diplômés en emploi ont été recrutés en moins de deux mois. Ils étaient seulement 77,7 % dans ce cas, l’an dernier. Pour trouver ce premier emploi, le stage de fin d’études reste la première porte d’entrée dans l’entreprise. Il permet à 27,2 % des jeunes diplômés d’accéder à l’emploi. Les réseaux sociaux professionnels ont été un levier de recrutement pour 13,7 % d’entre eux. L’alternance représente également un véritable tremplin : 10,7 % des apprentis ont été embauchés dans leur entreprise d’accueil. D’une manière plus globale, la part des diplômés de l’apprentissage en activité professionnelle est supérieure de 1,4 point à l’ensemble des diplômés (respectivement 74,7 % contre 73,3 %).

Autre point positif relevé par l’enquête : la quasi-totalité des diplômés de 2021 en activité (90,1 %) occupent un emploi qui correspond à leur niveau de qualification. Et 29,2 % d’entre eux déclarent avoir eu des responsabilités hiérarchiques dès la sortie d’école.

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Les sociétés de conseil en quête de jeunes diplômés de grandes écoles !

Mais où travaillent-ils ? 30 % des diplômés de la promotion 2021 travaillent au sein d’une entreprise de 5 000 salariés ou plus, 29 % au sein d’une entreprise de 250 à moins de 5 000 salariés et 34,1 % sont recrutés par une entreprise de 10 à moins de 250 salariés. Les entreprises de moins de 10 salariés captent 6,9 % des nouveaux diplômés. 

Une fois de plus, les sociétés de conseil sont les plus recruteuses d’ingénieurs. Elles en emploient ainsi 25,1 %. Les TIC Services et la Construction/BTP en concentrent respectivement 22,2 % et 7,3 %. Les sociétés de conseil et les activités informatiques (TIC Services) sont les deux secteurs d’activité qui recrutent le plus les jeunes diplômés en management : plus d’un diplômé sur trois y a trouvé son emploi.

Enfin, la part des emplois à l’étranger recule pour tous les types d’écoles. Elle reste néanmoins plus forte chez les managers et les diplômés des écoles d’autres spécialités (respectivement 15,8 % et 16,1 %), plus enclins à occuper un emploi à l’étranger que les ingénieurs (8,7 %).

Un salaire moyen de 36 551 euros

En France, le salaire brut annuel moyen (hors primes) des diplômés s’établit à 36 551 €. Il connaît une hausse de 3,1 % en un an. Mais cette progression est plus constatée selon le profil. Ainsi les managers perçoivent en moyenne un salaire supérieur de 5,3 % à celui de l’an dernier. Celui des diplômés des écoles d’autres spécialités est de 4,4 % supérieur à l’an dernier. En revanche, les ingénieurs connaissent une augmentation plus timorée : + 1,7 %.

Si les écarts de salaire entre les diplômés hommes et femmes de la promotion sortante persistent, ils sont toutefois moindres que ceux observés dans l’enquête précédente. Le salaire moyen hors primes des hommes est supérieur de 5 % à celui des femmes (hommes : 37 268 euros, femmes : 35 505 euros). L’écart était de 6,6 % dans l'enquête précédente.

Cet écart peut notamment s'expliquer par une surreprésentation des femmes dans des fonctions moins rémunératrices comme les « Achats, approvisionnements, logistique », les « Ressources humaines » et la « Communication ».

©Prostock-Studio

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