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CV original : quelle efficacité ?

D’après une enquête réalisée par le blog CV-originaux.fr, les candidats qui misent sur l’originalité sont souvent récompensés. Pour 44 % des candidats sondés, leur CV original a été un élément majeur dans le succès de leur candidature, et même décisif dans la décision du recruteur pour 11 % d’entre eux.


Pour près de la moitié des candidats sondés par CV-originaux.fr, proposer CV original a largement contribué au succès de leur candidature, et a même été déterminant dans la décision du recruteur pour 11 % d'entre eux. Si cet outil a constitué un « plus » pour 30 % ou a attiré la curiosité mais sans plus pour 23 %, il n'en a pénalisé seulement que 2 % d'entre eux. Presque tous s'accordent en revanche sur un point : 92 % des usagers qualifient leur démarche de positive.

Une originalité qui paye…

Le format web est le support principal le plus utilisé par les candidats originaux (41 %) devant le format vidéo (22 %) à égalité avec le CV « objet » (22 %). Seuls 4% ont opté pour une opération street/guérilla. Chacun a donc sa manière pour tenter de séduire un recruteur et faire la différence.

Mais quels sont concrètement les bénéfices d'une telle démarche ? Certains ont ainsi amélioré leur visibilité et leur réputation en ligne (69 %), quand d’autres ont décroché un entretien (67 %) ou bien gagné de nombreuses visites sur leur CV/profil en ligne (67 %). Par ailleurs, 56 % d’entre eux ont réussi à faire le buzz dans les médias, et grâce à cette action, 52 % ont même boosté leur réseau de contacts. Mieux encore, 45 % estiment avoir gagné en compétences à travers cette démarche. Enfin, 27 % des candidats n'ont pas eu besoin d'envoyer de candidature classique (CV, lettre de motivation) et 22 % ont pu, suite à leur action, viser plus haut dans leur attentes (missions, poste, rémunération...). Qui a dit que l’originalité ne payait pas ?

… mais limitée dans le temps

Pour autant, les retombées sont, selon 58 % des usagers, uniquement à moyen terme et même à court terme pour 31 % d'entre eux. Seuls 11 % pensent que le bénéfice de leur action sera durable sur le long terme. Alors seront-ils prêts à miser une nouvelle fois sur cette stratégie ultérieurement ? 34 % se disent décidés, 52 % l'envisagent, tandis que 14 % d’entre eux pensent revenir à une approche plus traditionnelle.

Mais ne s’improvise pas imaginatif qui veut ! Pour 55 % des sondés, il faut être "un créatif" pour miser sur l'originalité. Car cette démarche ne se solde pas toujours par un entretien et peut même avoir des effets négatifs sur sa candidature pour 8 %. Alors soyez prudent !

 Rachida Soussi

 


 

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