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77 % des jeunes diplômés en poste - Baromètre Deloitte/OpinionWay

L’humeur des jeunes diplômés est au beau fixe en 2017 !
Des jeunes diplômés bien insérés
La 6e édition du baromètre Deloitte/OpinionWay sur l’humeur des jeunes diplômés, réalisée auprès de 1 002 jeunes diplômés titulaires d’un Bac à Bac +5 depuis moins de 3 ans en poste ou en recherche d’emploi dans le secteur privé, met en exergue deux tendances : les jeunes diplômés s’insèrent davantage et veulent rester en France.


Menée en ligne entre le 5 et 26 janvier 2017, la nouvelle enquête Deloitte se veut plus optimiste et confirme la hausse significative du taux d’emploi des jeunes sondés (déjà soulignée en novembre 2015). 77 % des jeunes diplômés sont en poste, soit 7 % de plus que l’édition précédente. Ce taux est le plus élevé depuis le lancement de ce baromètre, en 2012.

Le diplôme, un sésame pour l’emploi

Sans conteste, les jeunes les plus diplômés accèdent plus vite et plus durablement à l’emploi. Et les diplômés de grandes écoles sont les mieux lotis : 88 % d’entre eux sont en poste tandis que 66 % des bacheliers sondés occupent un emploi. La proportion de jeunes diplômés en poste en CDI augmente également : 70 % (contre 68 % en 2015). Cette proportion atteint 72 % pour les diplômés de grandes écoles. La durée moyenne pour trouver cet emploi poursuit sa baisse pour s’établir à 8 semaines (contre 9 semaines en 2015). Mais ils sont plus nombreux à le trouver en moins de 2 semaines par rapport aux éditions précédentes : 27 % le décrochent entre 1 et 2 semaines, 16 % le trouvent en moins d’une semaine. En moyenne, les jeunes diplômés en poste ont envoyé 21 CV et réalisé 4 entretiens d’embauche avant d’obtenir leur emploi.

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Le réseau, premier outil de recherche d’emploi

Le réseau - qui englobe le réseau personnel et professionnel - reste le meilleur canal pour le décrocher. Ainsi le réseau personnel/le bouche-à-oreille ont permis à 23 % d’entre eux d’identifier l’offre d’emploi de leur poste actuel, 18 % l’ont trouvé suite à leur stage ou contrat en alternance et 3 % suite à une rencontre lors d’un forum école.

Les annonces arrivent ensuite avec 25 % des suffrages. En baisse, la candidature spontanée a servi à 11 % d’entre eux. Les réseaux sociaux ont aidé 8 % des jeunes actifs, en revanche ils permettent sans conteste de glaner de l’information. Par ailleurs, 52 % des jeunes accordent de l’importance aux avis laissés par les salariés sur des sites d’évaluation des entreprises tels que Glassdoor. Et particulièrement les jeunes diplômés de grandes écoles (61 % d’entre eux).

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Des jeunes optimistes et moins attirés par l’international

Quant aux jeunes en recherche d'emploi, ils se montrent plus optimistes qu'auparavant : 59 % d'entre eux ont confiance dans leurs chances de trouver un emploi dans les 6 prochains mois (contre 54 % en 2015). Et ce, malgré qu’ils soient 27 % à n’avoir décroché aucun entretien au moment de l’étude.

Contre toute attente, l’international attire peu cette année : seulement 16 % des jeunes en poste ou en recherche d’emploi (contre 22 % des diplômés sondés en 2015), envisagent leur avenir professionnel à l’étranger, mais une durée limitée (entre 6 mois et 10 ans). Par sa proximité, l’Europe représente la première destination d’expatriation. Pour autant, les États-Unis restent le pays le plus cité spontanément, suivi de près par le Canada et le Royaume-Uni. Les raisons qui poussent ces jeunes à partir se rapportent à l’expérience de vie avant tout : l’envie de travailler dans un environnement différent, d’apprendre ou progresser dans la maîtrise d’une langue étrangère. Le salaire arrive en 3e position.

En parallèle, les 84 % qui envisagent de rester en France citent comme premières raisons la qualité de vie mais également la peur de l’inconnu et la crainte de ne pas être à la hauteur.

Travailler dans une structure offrant autonomie et flexibilité

Les jeunes diplômés souhaitent évoluer dans un environnement de travail où la confiance et l’autonomie sont favorisées. Ils plébiscitent ainsi la flexibilité des horaires (87 %) et le choix des missions (78 %). En outre, l’entreprise doit leur proposer des services permettant la convivialité comme le restaurant d’entreprise (68 %) et la cafétéria (69 %).

Dans cette perspective, leur entreprise idéale est une entreprise de taille intermédiaire, une PME ou une entreprise familiale. Les grands groupes du CAC40 arrivent en 4e place, suivi de près par les start-up. Surprenant, les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) n’attirent que 5 % d’entre eux. Enfin, 48 % des jeunes diplômés ont le projet de créer leur entreprise. Si l'envie est de plus en plus présente, seuls 15 % d'entre eux pensent le concrétiser dans les 3 prochaines années.

Rachida Soussi

 

 

27/02/2017

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