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La restauration collective recherche 16 000 personnes

La restauration collective recrute
Voilà un secteur méconnu et qui pourtant recrute des milliers de personnes chaque année : la restauration collective. Avec les nombreux départs en retraite, le secteur prévoit d’embaucher 16 000 cuisiniers d’ici 2016 mais aussi des profils variés, allant du magasinier à l’ingénieur, en passant par le chef de production. Zoom sur ce secteur en mal de professionnels.


Les opportunités sont nombreuses dans la restauration collective. « Le secteur emploie 300 000 personnes dont 75 000 cuisiniers dans plus de 70 000 restaurants collectifs (scolaire, universitaire, entreprise, médico-social, armées, pénitencier…) et représente le cinquième secteur d’emploi de France », souligne Marie-Cécile Rollin, directrice de Restau’Co. Pourtant des milliers de postes ne trouvent pas preneurs chaque année, accessibles par des formations allant du CAP au master.

16 000 cuisiniers recherchés tous les 2 ans

« Les jeunes ne se tournent pas vers notre secteur qui est pourtant porteur et dynamique, ajoute la directrice. Nous recherchons ainsi 16 000 cuisiniers pour les collectivités d’ici 2016, afin de pallier les prochains départs en retraite. » Moins glamour, ce métier spécialisé recherche pour autant des profils qualifiés allant notamment du CAP au Bac pro. « Le secteur a dû s’adapter aux évolutions réglementaires, techniques, sociétales, confie Marie-Cécile Rollin. Ces savoir-faire doivent être transmis aux jeunes. Le secteur se professionnalise d'ailleurs. C’est dans ce contexte que nous avons créé, en collaboration avec le Ministère de l’agriculture, le premier diplôme en alternance des cuisiniers de collectivité. Cette formation est déjà proposée dans 12 lycées agricoles. » D’autres profils sont également attendus à des niveaux de formation plus hauts : des ingénieurs restauration, du personnel encadrant, des responsables qualité. Des postes sont également à pourvoir en logistique et en production. « Nous rechercherons dans les années à venir de plus en plus de magasiniers et de chefs de production », prévient la directrice de Restau’Co. Un diplôme de chef de production est d’ailleurs en cours de création. « D’autres actions seront menées pour briser cette image vieillotte dont souffre le secteur par ailleurs, conclut Bernard Beller, le directeur général du Gam restaurant, filiale de BNP Paribas. Nos professionnels cuisinent des produits frais et gagnent au-dessus du Smic ! ».

Rachida Soussi

 

=> Tout savoir sur les recrutements dans le secteur de la restauration et de l'hôtellerie

 

 

 

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