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L’associatif, un secteur pourvoyeur d’emplois

L’engagement associatif représente un secteur pourvoyeur d’emplois qui compte près de 1,8 million de salariés. Loin des idées reçues, la professionnalisation du domaine s’est accrue et l’engagement y est toujours aussi prégnant. Quid du travail dans le monde associatif.


Selon une enquête menée par le CNRS en 2011-2012, près de 47 % des contrats en milieu associatif étaient des CDI. Alors que la tendance est d’aller vers de grandes entreprises, considérées comme plus « sûres », les métiers associatifs sont pourtant des métiers d’avenir. Les services à la personne, relationnels et de proximité sont de plus en plus demandés dans un contexte de vieillissement de la population. Travailler dans l’associatif se fait parfois au gré des propositions, à l’instar de Corentin, chargé de projet à l’Union des missions locales : « en 2011 je me suis retrouvé un peu par hasard à effectuer un service civique. Je cherchais un travail à l’époque et c’est une opportunité qui s’est présentée à moi. J’ai eu une proposition de travail avant que ma mission se termine… Et depuis je suis toujours à l’UNML ! ». Des opportunités sont encore à saisir, ce qui a permis à Simon, chargé de communication à l’Anacej (Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes), de trouver sa place dans le monde professionnel, « à la fin de mon master j’ai réalisé mon stage de fin d’études au sein de l’association pour laquelle je travaille aujourd’hui. Je réalisais une partie des missions que j’ai actuellement et ils avaient besoin d’un chargé de communication. C’est naturellement qu’on m’a proposé un CDI! ».

Un milieu qui se professionnalise

Loin des clichés véhiculés sur le travail dans le monde associatif, 41 % des salariés ont un niveau supérieur à Bac +2 et seulement 16 % des salariés sont sans formation. D’ailleurs, les salariés des associations ont un accès à la formation continue plus élevé que dans le secteur privé! Le salaire semble également être un inconvénient mais qu’on se le dise : dans les secteurs de la santé et médico-social (qui représentent 55 % des emplois associatifs) le salaire est plus élevé qu’ailleurs (public et privé confondus). À contrario, les métiers liés à la culture et au sport ont des salaires moins importants que dans le privé ou le public. Comme le précise Corentin, « le monde associatif se base sur des grilles de salaires qui encadrent les pratiques salariales néanmoins les postes de responsables sont chers ». En effet, ce secteur a la particularité de compter peu de cadres, 7 %, mais beaucoup d’employés (57 %). Mais comme le dit Corentin : « travailler dans l’associatif signifie rechercher bien plus qu’un simple enrichissement financier. L’engagement, la reconnaissance, le fait de travailler avec l’humain sont autant de raisons qui me poussent à continuer dans cette voie ».

Bien plus qu’un salaire

Comme l’a mis en lumière Astrees dans son enquête « Dessine moi l’entreprise de demain », les jeunes sont en quête de sens dans le monde du travail. Ils sont prêts à s’impliquer et partager les valeurs de l’entreprise est un vrai plus pour eux. « J’ai besoin de donner un sens à mon travail, qu’il y ait au-delà d’un simple métier un véritable investissement. J’étais engagé bien avant d’effectuer mon service civique », confie Corentin. Et même si parfois il faut jongler avec les subventions qui diminuent « c’est aussi un avantage, car on développe une capacité à accomplir des projets avec peu de moyen ! » précise Simon. « Il faut se méfier du cliché qui dirait qu’au sein d’une association c’est plus « cool » ou que les exigences sont moins importantes. Au final la principale différence entre association non lucratives et entreprise c’est la notion de bénéfice » conclut ce dernier.

Marie-Amélie Marchal

 

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