La société des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) a publié le 25 juin 2015 sa 26e enquête socioprofessionnelle des ingénieurs. Avec un marché de l’emploi favorable, des salaires en hausse et une nouvelle envie d’entreprenariat, les ingénieurs ont de quoi être heureux.
L’enquête de l’IESF 2015 prouve une nouvelle fois qu’il fait bon être ingénieur, en France comme à l’étranger. Le chômage affecte en moyenne 3 fois moins les ingénieurs que le reste de la population active, et l’insertion des jeunes diplômés est très forte : plus de 80 % d’entre eux trouvent un premier emploi dans les mois suivant leur sortie de l’école.
Avec près d’1 million d’ingénieurs et scientifiques et 200 000 chercheurs, les ingénieurs représentent près de 4 % de la population française. Or en 2014, l’embauche d’ingénieurs représentait 13,4 % de la population active. Un seuil de chômage 3 fois inférieur à celui de l’ensemble de la population active. Les jeunes diplômés, au nombre de 37 000 en 2014, intègrent rapidement la vie active. Sur l’effectif de 2014, seulement 18 % se disent en recherche d’emploi.
En France et à l’étranger, c’est le secteur de l’industrie qui embauche le plus d’ingénieurs. En 2014, 39,9 % des ingénieurs français travaillaient dans ce secteur, soit près de 303 500 personnes. C’est ensuite le secteur tertiaire, sociétés de services mises à part, qui accueille le plus d’ingénieurs dans ses rangs : 28,1 %, soit 214 200 ingénieurs. Une demande toujours croissante, dans ces secteurs, explique en partie pourquoi ce métier ne connaît pas la crise.
Le salaire annuel moyen d’un jeune diplômé ingénieur est de 34 300 €. Un salaire en hausse. Cependant, ce sont les tranches d’âge 45-49, 50-54 et 55-59 qui voient leur salaire augmenter de manière considérable. Les salaires de 55-59 ans ont ainsi progressé de 12,3 % en 9 ans tandis que sur cette même période, l’inflation a évolué de 6 %. La hausse du salaire moyen des jeunes diplômés a été bien moins significative : + 1,7 %.
Seul 4 % des ingénieurs se déclarent non-salariés, mais les jeunes ingénieurs se montrent de plus en plus désireux de créer ou reprendre une entreprise. Ils annoncent se sentir plus préparés par leur école à la création d’entreprise, et 26 % des moins de 30 ans souhaitent se lancer. Ce sont surtout les hommes de moins de 30 ans qui sont le plus attirés : 16 % d’entre eux envisagent la création ou reprise d’une entreprise dans les 5 prochaines années.
En outre, les aspirants ingénieurs peuvent être rassurés : le métier est toujours aussi demandé et valorisé. Les entreprises ne cessent d’embaucher des ingénieurs, à hauteur, en France, de 100 000 par an. Et il en manquerait même ! Plus de 70 000 offres d’emplois ouvertes aux jeunes diplômés étaient disponibles en 2014 pour seulement 37 000 candidats potentiels. Des secteurs qui recrutent, des postes valorisants et à fort potentiel d’évolution, des salaires en hausse… Il n’a jamais été si bon, et rassurant, d’être ingénieur.
Capucine Brackers de Hugo
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.
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