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Entreprenariat, start-up : les jeunes diplômés disent oui !

Les chiffres de l’enquête mondiale Universum montrent une attirance pour l’entrepreneuriat. Plus d’ 1 étudiant sur 10 veut créer son entreprise ou rejoindre une start-up.


Provenant de 54 pays, 7,8 % des 419 565 étudiants qui ont répondu à la question « que voulez-vous faire après l’obtention de votre diplôme ? » désirent créer leur entreprise et 4 % souhaitent rejoindre une start-up une fois leur diplôme en poche. Les startups rivalisent-elles d’imagination pour attirer les jeunes diplômés ? Sans doute, pour autant, les futurs diplômés recherchent avant tout des structures leur permettant d’avoir l'esprit créatif et novateur ou tout simplement d’être entrepreneur. Critères indispensables à leurs yeux également, l’équilibre entre vie professionnelle/vie privée et une grande autonomie dans leurs missions. Si traditionnellement, cet équilibre demeure la priorité pour la grande majorité des étudiants et futurs salariés interrogés par Universum dans l’ensemble de ces enquêtes, les futurs startupers privilégient, quant à eux, la créativité et l’esprit entrepreneurial. « Nous sommes face à des jeunes diplômés qui ont confiance en leur capacité de créer et développer de nouveaux projets, observe Aurélie Robertet, directrice France et Benelux chez Universum. Ils ont envie de mettre à l’épreuve leurs compétences entrepreneuriales largement développées au cours de leur parcours académique, de se challenger et de montrer qu’ils sont capables d’aller au bout de leurs idées ».

Une dynamique entrepreneuriale

Bien sûr les jeunes le savent : start-up rime souvent avec « investissement à 100 % ». Dès lors, les jeunes recherchent des entreprises parvenant à réduire la frontière vie professionnelle/vie personnelle. L’innovation, le développement et la formation professionnelle ainsi que l’environnement de travail créatif font également partie des exigences de ces futurs entrepreneurs lorsqu’ils choisissent leur employeur. « Ils sont à la recherche d’entreprises capables de leur délivrer rapidement et efficacement les compétences nécessaires à la réussite de leur futur propre projet » précise Petter Nylander, PDG d’Universum. Et certains grands groupes l’ont bien compris. Pour attirer ces « profils entrepreneurs » et les garder le plus longtemps possible en leur sein, certains créent des startups à l’intérieur de leur organisation et mettent en place des solutions « intrapreneuriales » à l’instar de Coca-cola Enterprises, General Electric ou encore Mondelēz International.

Et les étudiants français ?

En France, les étudiants paraissent, en revanche, un peu moins prêts à se lancer dans l’entrepreneuriat. Sur les 10 740 répondants à cette question, 9,3 % envisagent de créer leur entreprise ou de rejoindre une start-up, alors que la moyenne mondiale se situe à 11,8 %. Les étudiants français envisagent davantage d’évoluer dans une plus grande entreprise, tournée vers l’international. Ils sont d’ailleurs 65 % à le souhaiter. Les profils entrepreneurs sont davantage identifiés chez les jeunes actifs, après 3 ans d’expérience. En France, comme partout dans le monde, les étudiants ont toutefois pour objectif de carrière d'être entrepreneur ou avoir l'esprit créatif/novateur et d'avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En revanche, les étudiants de l'Hexagone accordent également une importance au fait de se consacrer à une cause ou d'avoir le sentiment de contribuer à rendre les choses meilleures. En somme, de donner un sens à leur mission. Un objectif de carrière cité en sixième position par les étudiants du monde entier.

Rachida Soussi

 

 

 

 

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