Identifiez-vous

Accueil > Vendeur / commercial : un métier qui recrute > L’automobile recrute des profils variés !

L’automobile recrute des profils variés !

Automobile
Préoccupations environnementales, technologies évolutives et souci de sécurité représentent de véritables défis pour les entreprises du secteur de l’automobile. Si la production baisse sur le territoire, le secteur recrute à nouveau dans des domaines variés. Focus.


Alors que le secteur représente déjà entre 700 000 et 800 000 emplois directs ou indirects en France, les projets industriels et les défis technologiques des prochaines années donnent l’opportunité aux entreprises du secteur de s’engager dans de nouveaux recrutements après plsuieurs années de gel et de prudence. « L’une des évolutions majeures qui impacte le secteur est liée à la baisse nécessaire des émissions de CO2 des véhicules, argumente Florence Lagarde, directrice de publication d’Autoactu. Cette tendance pousse au renouvellement des véhicules notamment dans les entreprises. C’est pourquoi leurs achats de véhicules sont en hausse depuis 2014. Cette tendance devrait se poursuivre cette année.»

Les métiers qui recrutent

Un regain d’activité et d’attractivité, de nouveaux défis technologiques à relever, des projets industriels à réaliser permettent à Renault de renforcer ses ressources et ses compétences. Pour preuve, le groupe annonce un volume de recrutement au-delà de ses espérances en 2016. « 1 000 CDI sont à pourvoir dans l’Hexagone, au sein des usines et de Renault SAS, annonce Didier Réthoré, chef du service emploi-formation et compétences à la DRH France de Renault. La moitié de ces recrutements concerne les jeunes diplômés et première expérience. » Ouvriers, techniciens, ingénieurs et cadres sont courtisés par le constructeur. Sans oublier les besoins à couvrir dans le réseau de concessionnaires. Renault s’engage par ailleurs à embaucher 1 000 alternants, tous métiers et tous profils confondus et à accueillir plus de 1 000 stagiaires de l’enseignement supérieur. De son côté, PSA propose 1 400 contrats d’apprentissage. Autre domaine porteur, les services. Secouées par la crise économique depuis 2008, les entreprises de la branche recrutent à nouveau. « On estime le besoin de main d’œuvre à environ 8 000 personnes dans les activités de commerce et la réparation pour les entreprises qui ont aussi pour mission la location ou gestion de parkings, indique Béatrice Jacques, responsable de l'observatoire des métiers à l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA). Ces activités concernent plus de 115 000 entreprises et près de 400 000 emplois, dont 10 % de cadres, ingénieurs ou chefs d’entreprise. » Carrossiers, peintres, chefs d’atelier sont très prisés. « Nous recherchons particulièrement de jeunes apprentis qui préparent le diplôme de mécanicien en vue d'exercer le métier d'opérateur, indique Pascal Bardoz, directeur de centre auto MIDAS à Dijon et maître d’apprentissage d’élèves du CFA La Noue (à Longevic), établissement membre du réseau AGEFA PME. « Nous recrutons des commerciaux et des mécaniciens en alternance », annonce Frédéric Petitjean, directeur de concession Porsche-Nissan-Mazda à Dijon et Mitsubishi à Besançon.

Autre domaine porteur, la R&D qui mobilise des investissements toujours plus élevés, en particulier chez les équipementiers. L’innovation s’avère essentielle dans le secteur. Le groupe Valeo y consacre près de 11 % de son chiffre d’affaires. Les défis actuels tournent notamment autour de la sécurité, de la préservation de l’environnement, de la conduite intuitive, de l’optimisation énergétique. D’une manière générale, les profils d’ingénieurs commerciaux s’avèrent très convoités. Autre formation en vogue, celle d’ingénieurs spécialistes d’un domaine industriel. Les industriels recherchent des profils liés au développement de l’hybridation, de l’électrique et des voitures connectées/autonome. Pour les postes liés aux achats, les cursus d’écoles de commerce ou d’ingénieurs sont privilégiés.

Les candidats manquent à l’appel

Cependant, les deux tiers des recruteurs, sondés par le site de recrutement automobile Autorecrute dans une étude, déclarent avoir des difficultés à trouver la perle rare. Seuls « 20 % des postes sont pourvus en moins d’un mois et, dans 60 % des cas, il faut entre un et trois mois ». Mais que recherchent les employeurs ? Les compétences priment, viennent ensuite la personnalité́ et l’expérience du candidat toujours selon cette étude. La pratique de langues étrangères s'avère également indispensable. « Avant tout, une envie d’apprendre, une conscience professionnelle, un investissement personnel, une motivation et une bonne éducation, explique Frédéric Petitjean. Avec un bon état d’esprit permettant le respect de la hiérarchie, l’observation des personnes qualifiées, la prise d’initiative, l’envie d’apprendre et la volonté de bien faire. » Pascal Bardoz ajoute : « Pour une bonne intégration dans l'entreprise et au sein des équipes, nous attendons des jeunes qu'ils soient rapidement polyvalents et opérationnels, solides sur les opérations de base du métier de mécanicien, qu'ils maîtrisent le langage (usuel et technique), avec une aptitude à analyser et à synthétiser des informations ».

Pour trouver votre premier emploi ou un contrat en alternance, renseignez-vous sur les entreprises qui recrutent sur la toile et rendez-vous sur les salons de recrutement, pour échanger et développer votre réseau. Sans oublier les agences d’intérim ou cabinets de recrutement spécialisés.

Yves Deloison et Rachida Soussi


 

Agenda
du recrutement