Dans la jungle du recrutement, les candidats et recruteurs se cherchent mais ne se trouvent pas (toujours) ! Une étude du site RegionsJob révèle les freins observés par les recruteurs dans leur recherche du bon candidat. Le premier obstacle annoncé : un surplus de candidatures non ciblées pour 65 % des recruteurs. 35 % regrettent de ne pas avoir suffisamment de candidatures. Outre le profil inadapté au poste à pourvoir - rédhibitoire pour 60 % des recruteurs - un CV ou une lettre de motivation avec des fautes d'orthographe l'est également pour 36,5 % d'entre eux, tout comme un CV illisible ou trop long (36 %). Inutile de rappeler l’importance de cibler les offres d’emploi en fonction de son profil et de son projet professionnel : le premier emploi marquant souvent toute une carrière.
Lors de l’entretien, les recruteurs sondés déclarent être particulièrement agacés lorsqu’un candidat s'intéresse uniquement aux avantages sociaux plutôt qu'à la mission ou à l'entreprise. Les employeurs recherchent avant tout des candidats motivés qui montrent leur intérêt pour le poste et l’entreprise ! Et c'est notamment possible en préparant en amont son entretien. Autres attitudes qui fâchent : le manque de préparation (26 %), le retard (22 %), et le candidat prétentieux (17,2 %).
L’enquête donne la parole aux candidats également. Après l'absence du nom de l'entreprise dans l'annonce (45 %), les profils de moutons à 5 pattes, fréquemment recherchés par les recruteurs, arrivent en deuxième position des éléments les plus énervants dans une offre d'emploi (39 %). En troisième position, est cité le " salaire inadapté " (37 %).
74 % des candidats déplorent une absence de réponse à leurs candidatures. Une situation que 89 % des postulants trouvent anormale et considèrent comme un manque de respect. Côté recruteurs, la raison invoquée par plus de la moitié des recruteurs est qu'ils reçoivent trop de candidatures pour répondre à toutes. Et parmi ceux qui répondent, près de la moitié personnalise leur réponse et l'autre moitié envoie une réponse automatisée.
En entretien, les questions déplacées crispent surtout les femmes, qui les citent comme ce qui les énervent le plus à 65 %, juste devant le manque de précision sur le poste (salaire, horaires…) et un discours trop stéréotypé. Pour les hommes, un recruteur agaçant est un recruteur en retard (48 %), devant celui qui oublie le nom du candidat. Les questions déplacées arrivent seulement en troisième place avec 34 % des répondants.
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.