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Développeurs : décodage d’une profession qui recrute

Dans le but d’aider les entreprises à mieux connaître et recruter les développeurs, le site Stackoverflow.com a réalisé une enquête publiée en mars 2016. Le sondage, réalisé sur 56 033 personnes à travers 173 pays, dont 1 626 en France, dresse le portrait et les aspirations professionnelles de cette communauté.


En France, avec un revenu annuel moyen de 41 764 euros, le bilan de satisfaction de cette profession est plutôt positif : 57,4 % de ces salariés se déclarent satisfaits ou indifférents, contre 14,2 % ayant une mauvaise opinion de leur emploi actuel. Les développeurs sont très recherchés sur le marché du travail, particulièrement par les entreprises du numérique. Et ils le savent : 71,6 % des développeurs français déjà en service restent des candidats potentiels aux nombreux postes à pourvoir. Que faire pour mieux recruter et fidéliser ces professionnels ?

Une profession jeune et masculine

Attentifs au marché de l'emploi, 96,6 % des développeurs sont au moins employés à temps partiel. Au niveau de la formation, le bilan est partagé. Toujours en France, 58,4 % des personnes interrogées s'estiment autodidactes et 55,8 % possèdent un diplôme tel qu’un Master en sciences informatiques. Nombreux sont ceux qui se forment sur le tas, au sein de l’entreprise. La profession est jeune : 52 % des développeurs du monde entier ont entre 20 et 29 ans. Autre constat : les hommes ont plus confiance en leur capacité. En effet, au critère « Je suis un codeur exceptionnel », 7 % s’attribuent la note de 10 /10. Seulement 2,7 % des femmes sondées s’attribuent cette note. De manière générale, la profession reste très masculine puisque sur les 173 pays sondés, seulement 5,8 % des développeurs sont des femmes.

Donner un sens à son travail

Outre le salaire, les trois aspects les plus importants aux yeux d’un développeur face à une opportunité d'emploi sont : « le travail avec des gens intelligents », « un équilibre entre vie privée et vie professionnelle » et « la participation à un projet qui a du sens ». Le critère le moins important, selon eux, est celui des horaires fixes.

Enfin, plus de 60 % des sondés sont en quête de nouveauté, ils veulent être formés aux nouvelles technologies et créer. 46,7 % d’entre eux souhaitent avoir un pouvoir de décision dans le choix des produits. En revanche, les demandeurs d’emploi sont rebutés par les processus de recrutement : entretiens, CV et lettres de motivation. Parmi eux, 17 % déclarent les entretiens comme la partie la plus pénible du processus. Cette étape pourrait être améliorée, selon la moitié d’entre eux, grâce à la rencontre de l'équipe, la vision en direct du code ainsi qu’une visite de l’emplacement de travail.

Ces candidats provenant majoritairement de la génération Y recherchent donc une facilité d’accès à l’emploi, des conditions de travail agréables et du renouvellement. Ce dernier critère ne manque pas dans un environnement en mouvement perpétuel. Et les recruteurs ont besoin d’eux face à la montée des technologies de rupture, tels que les réseaux sociaux.

Sophie Allemand

 

 

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