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Recherche d’emploi : 1 jeune sur 10 inquiet de l'impact des réseaux sociaux

Réseaux sociaux et recherche d’emploi ne font pas toujours bon ménage ! Les résultats de l’enquête menée par Norton by Symantec montre que les 18-34 ans français, britanniques et allemands ne sont pas encore conscients des dommages pouvant êtes causés par leurs activités sur les réseaux sociaux sur leur vie professionnelle !


L’étude, qui porte sur 3 038 français, britanniques et allemands âgés de 18 à 34 ans et utilisateurs de mobiles, montre que près des trois-quarts (74 %) de cette tranche d’âge, mais seulement deux-tiers en France (69 %) font des recherches sur leur propre nom pour voir quelles informations ressortent lorsqu’un tiers se renseigne à leur sujet. Pire. Un tiers des 18-34 ans sondés par Norton n’effectue aucun réglage d’accès à leurs comptes sur les réseaux sociaux alors que 48 % des recruteurs déclaraient dans une autre étude CareerBuilder, « ne pas avoir engagé un candidat après avoir trouvé en ligne des informations très négatives sur lui ».

Des jeunes peu méfiants

Malgré cela, seul un jeune Français sur dix se dit inquiet de ce qu’un employeur peut trouver sur lui, alors que les informations disponibles sont parfois embarrassantes pour eux ! Lorsqu’ils ont entré leur nom dans un moteur de recherche, 32 % des jeunes vigilants ont découvert un ancien profil de réseau social et 33 % un profil qu’il pensait ne pas être accessible. 27 % d’entre eux découvrent avec stupeur des contenus publiés sans leur permission. 13 % sont embarrassés par les commentaires qu’ils ont laissés sur les réseaux sociaux. Et 18 % se sentent gênés de figurer sur certaines photos ou vidéos. Des résultats surprenants quand on sait que cette génération vit au quotidien avec Internet ! « De plus en plus de postes ont une dimension numérique et il est évident que la gestion de sa réputation en ligne est une compétence nécessaire pour un grand nombre de candidats, particulièrement pour les « Digital natives » qui ont grandi et vivent avec Internet et les réseaux sociaux, explique Isabelle Bastide, Présidente de PageGroup France. Cela est d’autant plus important qu’il peut s’agir de la première image, parfois négative et à l’opposé de la personnalité réelle, qu’un candidat donne à un recruteur si ce dernier effectue quelques recherches. »

Attention aux arnaques !

Les candidats doivent également veiller à ne pas tomber dans les filets de personnes mal intentionnées lors de leur recherche d’emploi : 23 % d’entre eux ont déjà postulé ou ont été contactés pour un emploi, avant de réaliser qu’il s’agissait d’une fausse opportunité ou d’une arnaque, une proportion légèrement plus élevée en France que dans les autres pays.

Près d’une personne interrogée sur deux (48 %) déclare également avoir été victime de phishing, une technique utilisée par les cybercriminels pour récupérer des noms d’utilisateurs, mots de passe ou des informations financières, ou ont vu un de leurs comptes en ligne tel que leur email compromis. Ces différents types d’attaque ont eu pour conséquences une utilisation frauduleuse de ces comptes pour essentiellement pour spammer leurs contacts, mais également pour usurper leur identité ou publier des contenus inappropriés tels que des images ou des conversations privées.

« Lorsqu’une information est publiée sur Internet, elle est publique, explique Laurent Heslault, expert en cybersécurité Norton by Symantec. Il est donc nécessaire d’abord d’en avoir conscience, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, ensuite de réfléchir aux contenus partagés et aux conditions de leur partage pour ne pas nuire à sa réputation en ligne, ni faciliter la tâche des cybercriminels ».

Mieux gérer son e-réputation

Comment mieux gérer sa présence en ligne lorsque l’on recherche un emploi ? Norton conseille aux candidats de bien réfléchir avant de partager un contenu. « Il est judicieux de se demander comment il peut être perçu aujourd’hui, dans le futur et par qui il peut être vu. » Mais aussi de régler les niveaux de sécurité et de vie privée sur les réseaux sociaux et les terminaux, pour mieux limiter qui peut voir les informations que vous partagez. Ces réglages s’avèrent également utiles pour contrôler toute identification sur une photo ou dans une vidéo potentiellement embarrassante. Soyez également conscients de ce qui est partagé : lorsque vous partagez un post, une photo ou une vidéo, vous pouvez également révéler des informations sur un tiers. Il faut donc réfléchir en amont où, quand et comment une information est publiée. Vérifiez régulièrement les réglages de sécurité et de vie privée. Soyez par ailleurs méfiants des messages vous incitant à une action immédiate, proposant une offre trop belle pour être vraie ou demandant des informations personnelles.

Vous voilà averti, à vous maintenant d’agir pour mieux gérer votre réputation numérique.

Rachida Soussi

Enquête commandée par Norton by Symantec et exécutée par un cabinet indépendant, Reputation Leaders. L’enquête a interrogé en ligne 3 038 usagers de 18 à 34 ans, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, possédant un appareil mobile connecté à Internet (smartphone ou tablette). Les personnes interrogées se répartissaient équitablement entre hommes et femmes et constituaient un échantillon représentatif des diverses populations régionales au sein des pays concernés. Les données ont été collectées entre le 17 et le 25 août 2015.

 

 

 

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