Premier constat de cette étude de l’AFB : plus des deux tiers des recrutements se font en CDI et deux tiers des personnes embauchées ont le statut de cadre. Les jeunes diplômés sont plus nombreux et particulièrement les profils Bac +4 et plus : ils représentent 47 % des recrutements en 2015 contre 45,8 % en 2014 avec notamment une évolution importante des recrutements de Bac +5, qui passent de 31,5 % en 2014 à 34,5 % en 2015.
La féminisation des effectifs continue dans ce secteur avec 57,2 % de femmes employées par les banques dont 46,6 % ont le statut de cadre en 2015 contre 46 % en 2014. De plus, le secteur bancaire continue de favoriser la formation en consacrant 3,5 % de sa masse salariale à la formation de son personnel. Les banques persistent à privilégier l’alternance avec 6 000 contrats signés en 2015, tout comme en 2014.
Malgré ces chiffres valorisant pour le secteur bancaire, on note toutefois une baisse tendancielle des effectifs, depuis 2011, avec un recul de 0,6 % en 2015. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce chiffre notamment l’impact des réglementations, la conjecture économique défavorable et l’impact sur les taux ou encore la transformation numérique. Le secteur bancaire souffre également d’une pression fiscale très élevé et d’une taxe spécifique sur les salaires qui représente, chaque année, 2 milliards d’euros de charge.
Hugo Abadie
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.