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De nouvelles perspectives de carrière pour les diplômés de grandes écoles

Gallileo, cabinet d’études et de conseils spécialisé dans le marketing RH, publie sa nouvelle étude « l’Observatoire des Grandes Ecoles » qui dévoile les différentes aspirations professionnelles des futurs diplômés des 20 plus grandes écoles de commerce et d’ingénieurs de France. Tous les résultats de l'édition 2016.



Cette étude, établie à partir d’interviews de 1 900 étudiants, met en lumière une évolution des aspirations des futurs diplômés de grandes écoles.

Les entreprises idéales selon les secteurs

Afin d’analyser précisément les désirs d’orientation des futurs diplômés, Gallileo a choisi une approche sectorielle. Cette méthode permet d’évaluer la part et le nombre d’étudiants envisageant de travailler dans un domaine en particulier et la notoriété de chaque entreprise dans son secteur.

Dans le secteur du luxe, LVMH ressort en tête devant l’Oréal et Chanel. L’Airbus group (ex-EADS), Dassaut et Safran composent respectivement le podium du secteur aéronautique. Les entreprises favorites du secteur informatique, très prisées par les futurs ingénieurs sont Google, Microsoft et IBM. Les secteurs des médias et RP, de l’énergie et de la R&D sont les 3 autres grands secteurs privilégiés par les étudiants des grandes écoles. Canal +, EDF ou encore le groupe GDF Suez constituent ainsi les entreprises de référence dans chacun de ces domaines.

Génération Z : de nouvelles attentes !

Le temps où les diplômés de grandes écoles se voyaient « faire carrière » au sein d’une entreprise de renom dans les domaines du commerce ou de l’ingénierie est désormais révolu. L’étude prouve que 6 jeunes sur 10 désirent en priorité à la sortie des études travailler de 2 à 3 ans dans un même poste pour bonifier leurs compétences avant d’accéder, par la suite, à des postes clés dans une autre société. Un changement de perception de carrière qui impacte les critères de sélection des étudiants concernant leur premier employeur. Concrenant le cadre de travail, 68 % des futurs diplômés préfèrent un management de proximité afin de monter en compétences rapidement. L’atmosphère au sein de l’entreprise représente également un nouveau critère de sélection important puisque 51 % des étudiants vont favoriser une ambiance studieuse mais agréable de travail contre 49 % qui désirent évoluer dans un cadre stricte où l’émulation intellectuellement stimulante entre collaborateurs est un critère essentiel. Les nouveaux diplômés préféreront enfin un métier polyvalent avec des tâches diversifiées qu’un emploi spécialisé qui pourra leur permettre de développer une véritable expertise dans un unique domaine.

Des disparités hommes/femmes

L’Observatoire des Grandes Ecoles s’appuie sur deux éléments pour mettre en lumière la différence d’état d’esprit entre étudiantes et étudiants, à diplôme égal. Tout d’abord, en termes d’attentes salariales, les étudiantes espèrent en moyenne un salaire de 42 252 euros bruts annuels à la sortie d’école quand leurs homologues masculins ambitionnent un salaire de 44 218 euros. La crainte dans la recherche du premier emploi est également plus marquée chez les futures diplômées puisque 42 % d’entre elles expriment une inquiétude contre 23 % des étudiants, soit presque moitié moins. Cependant, ces inquiétudes et espérances salariales tendent à se réduire. En une seule année, la crainte quant au fait de trouver un premier emploi rapidement est passée de 53 à 42 % pour les étudiantes.

Un léger déclin du désir d’expatriation

Dans un contexte économique et social compliqué en France et un système de formation de plus en plus tourné vers l’international, l’étude de Gallileo constate que 19 % des étudiants interrogés postuleront exclusivement à l’étranger à la sortie de leurs études. Toutefois, contre toute attente, cet exode a tendance à ralentir puisque le désir des nouveaux diplômés de décrocher un premier emploi à l’étranger a baissé de 23 à 22 % entre 2014 et 2016. Enfin 76 % des étudiants partis étudier à l’étranger envisagent un retour en France au bout de 5 ans maximum. Sans conteste, les jeunes diplômés restent attirés par l’étranger pour faire décoller leur carrière mais ce goût de l’aventure peut vitre s’estomper.

Hugo Abadie

 

 

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