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58 % des jeunes actifs satisfaits de leur emploi

Les jeunes actifs statisfaits de leur emploi
Pragmatiques et confiants, 56 % des jeunes actifs de 20 à 30 ans sont satisfaits de leur emploi actuel. Pour autant, 48 % d’entre eux sont prêts à le quitter à court ou moyen terme. Découvrez tous les résultats du baromètre Cegos 2017 « Les Millenials et le travail : l’entreprise au défi ».


Pour cette deuxième édition, Cegos (acteur majeur de la formation professionnelle et continue) a interrogé 1 043 salariés actifs de 20 à 30 ans issus d’entreprises de plus de 100 salariés du secteur privé, ainsi que 175 DRH, Responsables des Ressources Humaines (RRH).

La vie de famille et le revenu, deux critères de choix

La vie de famille constitue, et de loin, le principal ressort de la vie de ces jeunes actifs, devant le travail et les amis. Le trio de tête reste inchangé par rapport au baromètre publié en 2012, même si le « poids » des amis tend à diminuer, au profit du travail.

Pour 93 % des 20-30 ans actifs, avoir un revenu constitue la raison première et incontournable du travail (il en était de même en 2012). L’épanouissement personnel/la réalisation de soi et le développement des compétences arrivent ex-æquo en deuxième position (56 %).

Autre fait intéressant : il y a un net décalage entre la perception de la stratégie « marque employeur » de l’entreprise par les jeunes actifs et celle que leur prêtent les DRH/RRH. Seuls 42 % des jeunes salariés estiment que leur entreprise développe une politique RH propre à recruter et fidéliser les jeunes talents, quand 80 % des DRH/RRH pensent que leurs salariés ont cette opinion.

De même, un jeune actif sur deux considère que l’offre de formation de son entreprise répond à ses enjeux de développement, tandis que 80 % des DRH/RRH considèrent qu’elle est approuvée par leurs jeunes salariés. « Les jeunes actifs ont compris la nécessité de développer en continu leur employabilité, observe Christophe Perilhou, Directeur d’Activité Conseil et Formation Sur Mesure pour le Groupe Cegos. Ils poussent les directions des ressources humaines à s’interroger sur le sens et la valorisation de leurs dispositifs de formation.

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Portrait du manager idéal : un salarié à l'écoute, faisant peuve d'empathie et d'humanité

Interrogés sur le manager idéal, les jeunes actifs de 20-30 ans dressent un portrait d'un salarié tourné vers des qualités humaines et relationnelles telles que l’écoute, le leadership, l’empathie ou encore l’humanité. D'ailleurs, 62 % des jeunes actifs interrogés attribuent déjà ces qualités à leur supérieur hiérarchique. Ce pourcentage monte à 69 % chez les salariés exerçant eux-mêmes une fonction d’encadrement (vs. 59 % chez les salariés non-managers) et à 72 % chez les cadres (vs. 48 % chez les ouvriers).

Pour eux, la légitimité managériale s’appuie davantage sur des habiletés comportementales (les soft skills) que sur l’expertise métier et la figure du manager « sachant ».

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Une perception positive de l’entreprise face aux nouveaux défis

Jeunes actifs et DRH/RRH ont une perception positive et confiante dans la capacité de l’entreprise à faire face au défi de la transformation digitale. 71 % des 20-30 ans pensent ainsi que leur entreprise est bien armée pour l’affronter. Les cadres (72 %), les salariés des entreprises de plus de 500 collaborateurs (79 %) et les hommes (77 %) sont les populations les plus positives sur cet aspect. De leur côté, les DRH positionnent cette confiance à 78 %.

Les jeunes salariés interrogés sont globalement plus promoteurs que détracteurs de leur entreprise, au regard des critères de compétitivité du monde d’aujourd’hui. Ils la jugent plutôt agile, innovante, engageante, digitale… et sont d’ailleurs plus positifs que ne l’imaginent les DRH. Christophe Perilhou ajoute : « Les jeunes actifs portent un regard plutôt positif et confiant sur leur entreprise et sur leur manager. Quand on les interroge sur les trois principaux défis de leur entreprise en matière de ressources humaines, il est intéressant de noter qu’ils sont plus sensibles à la qualité du management, au salaire et à la qualité des conditions de travail qu’aux perspectives de carrière. »

Autre fait notoire : les jeunes hommes placent la sécurité de l’emploi et la formation en tête des défis RH, quand les jeunes femmes privilégient la communication et la qualité des conditions de travail.

Une appréciation globalement positive de leur job

58 % des jeunes actifs se disent satisfaits de leur emploi actuel, un niveau de satisfaction également perçu par les DRH/RRH : 54 % pensent que les 20-30 ans de leur entreprise sont satisfaits.

Par ailleurs, 78 % des jeunes interrogés se disent confiants dans l’avenir de leur entreprise. Ce pourcentage monte à 83 % dans les entreprises de plus de 500 collaborateurs. Pour autant, et en dépit d’un niveau élevé de satisfaction au travail, près d’un sur deux dit également être prêt à quitter son entreprise d’ici trois ans. Les raisons ? Au-delà d’une belle opportunité de carrière, c’est d’abord pour « un meilleur management » (17 %) que les jeunes salariés seraient prêts à changer d’entreprise, puis pour « une meilleure ambiance de travail » (16 %) ou pour « créer leur propre activité » (14 %).

Enfin, les jeunes actifs veulent évoluer et avoir des responsabilités. 42 % des 20-30 ans actifs aspirent, à horizon 3 ans, à prendre des responsabilités d’encadrement, quand 30 % d’entre eux souhaitent évoluer dans leur métier, et 20 % entendent changer de métier. Seuls 8 % pensent exercer le même poste d’ici trois ans.

Rédaction Studyram@Emploi.com

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