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L’Armée de l’air en pleine campagne de recrutement

L’Armée de l’air en pleine campagne de recrutement
Le 14 juin 2017, la base aérienne de Mont de Marsan, l’une des plus grandes de France, a exceptionnellement ouvert ses portes à une centaine de lycéens. L’occasion pour ces jeunes de découvrir l’Armée de l’air et ses nombreux métiers qui recrutent.


Le ton est donné par le colonel Chêne, responsable du recrutement : « il faut tordre le cou aux idées reçues sur les professions de l’Armée de l’air ». Parmi les a priori dont l’armée souhaite se défaire, figure celui de la masculinisation de l’Armée. Elle n’est pas exclusivement dédiée aux hommes, d’autant plus que l’Armée de l’air est la branche la plus féminisée avec plus de 23 % de femmes dans ses effectifs.

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Vers une démystification de l’Armée de l’air

À 23 ans seulement, Anne est sergent et future contrôleuse de la circulation aérienne. À la fin de sa formation à Mont de Marsan, elle sera autonome dans ses fonctions et pourra pleinement transmettre les informations aux pilotes et assurer leur sécurité. De son côté, Laetitia, 38 ans, fusilier commando et parachutiste, héroïne de la vidéo de la campagne de recrutement de l’Armée de l’air, est un autre exemple de réussite militaire féminine. Avec 18 ans de carrière à son actif, elle ne regrette en rien son choix professionnel alors qu’elle se destinait au départ à un métier dans le sanitaire et social.

Contrairement aux idées reçues, les profils non scientifiques peuvent se lancer dans l’aviation. En effet, les tests d’entrée aux métiers de l’Armée de l’air sont généralement basés sur des examens physiques et psychomoteurs qui ne nécessitent donc pas forcément un passif scientifique.

Si le sexe et la filière d’études ne sont pas un problème pour intégrer l’Armée de l’air, la crainte liée à l’autorité et à la hiérarchie militaire peuvent être un frein pour certains potentiels candidats. Les aviateurs de la base de Mont de Marsan nuancent toutefois cette idée en précisant que « la hiérarchie est bien présente mais pas écrasante ». Il faut plutôt voir l’Armée comme le symbole d’un « esprit de cohésion et de respect mutuel ».

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3 000 jeunes recrutés par an

L’Armée de l’air recrute chaque année environ 3 000 personnes dans de nombreux métiers avec des évolutions de carrière possibles grâce à des concours internes. Elle englobe plus d’une cinquantaine de métiers faisant de chaque base aérienne de véritables « villes dans la ville ».

Pilote, pompier de l’air, contrôleur de l’air, gendarme, fauconnier, informaticien, météorologue, BTP de l’armée de l’air, mécanicien, agent d’opération, prof de sport ou encore photographe, le champ des possibles est large.

A l’heure actuelle, la demande se concentre sur le secteur de la sécurité et de la protection ainsi que de la télécommunication et de l’informatique (cyber défense, données, etc.). Des branches qui peinent à trouver des candidats notamment à cause de la concurrence avec le secteur civil (salaires plus attractifs notamment).

Anobla Aka

Pour toutes informations concernant l’Armée de l’air et son recrutement, rendez-vous sur : http://air-touteunearmee.fr/metiers

Crédit photo : Anobla AKA

 

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