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Interview

« L'agroalimentaire recrute dans la production, la vente et l'encadrement »

[[image_alt]]Le secteur agroalimentaire poursuit ses recrutements en 2013. Les fonctions de production, d’encadrement et de vente recrutent encore de nombreux jeunes diplômés de niveau CAP au Bac +5. Entretien avec Olivier Gloker, délégué régional Ile-de-France de l'Apecita, association spécialisée dans l'emploi et le recrutement dans l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement.

Dans quels métiers les besoins se situent ?

Les besoins restent importants dans les fonctions de production, d’encadrement et de vente. Au niveau de la production, on recherche particulièrement des conducteurs de ligne. Les profils CAP au Bac pro seront les plus courtisés pour ces postes. Mais le nombre de jeunes formés ne suffit pas. Les candidats manquent à l’appel, aussi bien que les jeunes sont, dans certains cursus, approchés par les entreprises avant même la fin de leur formation. Il y a également des besoins dans le domaine de la maintenance : CAP, BEP, Bac pro, BTS électrotechnique, maintenance industrielle. Dans la vente, on recrute dans les domaines du BtoC, du BtoB (technico-commerciaux). On recherche aussi des commerciaux export, ayant des connaissances sur les marchés internationaux et maîtrisant au moins une langue étrangère. Dans l’encadrement, on recherche des contremaîtres, des chefs d’atelier (encadrant une petite équipe), des chefs d’équipe. Des postes proposés aux jeunes diplômés Bac +2 à Bac +5 issus d’écoles mais aussi d’universités, et justifiant d’une alternance ou de stages probants. Les grands groupes recrutent également, mais à moindre volume, ainsi que dans les fonctions marketing, R&D et en qualité.

Comment séduire une entreprise ?

Les entreprises du secteur - 90 % de PME ou TPE - recherchent avant tout des candidats opérationnels et polyvalents. Pour séduire les recruteurs, il faut donc faire valoir et vendre ses expériences. Partir de ce qu’on a fait et exprimer ce qu’on a envie de faire concrètement. Il ne suffit pas de postuler, il faut proposer quelque chose de concret à l’entreprise. Une candidature spontanée a plus de chances d’aboutir favorablement si le candidat a su identifier, chez un futur employeur potentiel, un besoin à venir. Et si sa candidature est adressée au bon interlocuteur. Il faut donc mener l’enquête sur les sites emploi, les sites des entreprises et la presse spécialisée pour repérer ce besoin potentiel et ne pas hésiter à appeler l’entreprise pour identifier le bon interlocuteur. Il faut se montrer créatif, réactif et débrouillard. L’anglais sera également un indispensable dans les entreprises internationales. Enfin, les candidats doivent faire preuve de mobilité : les emplois se trouvent partout en France.

Quelles sont les rémunérations proposées aux profils débutants ?

A titre indicatif, un conducteur de ligne et un chef d’atelier débutants peuvent espérer entre le smic et jusqu’à 1 700 euros brut par mois, hors majoration (travail de nuit, jours fériés, heures supplémentaires…). Un commercial export débutant peut gagner entre 2 100 et 3 000 euros brut.

Quelles sont les perspectives d’évolution dans le secteur ?

L’évolution des jeunes collaborateurs est favorable. Il y a beaucoup de départs en retraite au niveau des postes d’encadrement notamment. Aujourd’hui, les besoins sont tels qu’un jeune motivé ayant des compétences et qualités managériales pourra très vite se voir confier l’encadrement d’une équipe. Le métier de commercial est une porte d’entrée dans l’entreprise. Les commerciaux peuvent évoluer vers le marketing, l’encadrement, la logistique, l’export… Les trajectoires sont variées.

Propos recueillis par Rachida Soussi

 

 

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