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Interview

« Les bons ingénieurs ne restent pas longtemps sur le marché »

[[image_alt]]Les ingénieurs resteront des profils courtisés en 2012. Les grands groupes comme les PME/PMI recrutent au sein des bureaux d'études et de la R&D. Un entretien avec Julien Weyrich, en charge de la division Ingénieurs et Techniciens de Page Personnel.

 

Comment se porte le marché de l’emploi des ingénieurs ?

Les besoins en ingénieurs n’ont pas ralenti en 2011. Certaines entreprises ont éprouvé des difficultés à trouver les profils qu’elles recherchaient car les bons ingénieurs ne restent pas longtemps sur le marché ! Un candidat avait assez régulièrement au moins deux propositions d’embauche et pouvait donc choisir son entreprise. Au sein du cabinet, on n’observe pas pour le moment de signes d’une baisse éventuelle de la demande en 2012.

Où se situe la demande ?

Les grands groupes comme les PME/PMI recrutent au sein des bureaux d'études et de la R&D où les équipes développent de nouvelles solutions. On recrute également dans la gestion d’affaires, la gestion de contrats et dans la maintenance. Cette dernière filière est très peu courtisée par les jeunes et pourtant, elle offre de nombreuses opportunités : ingénieurs maintenance, ingénieurs méthodes de maintenance, ingénieurs travaux neufs...

Les ingénieurs sont recherchés partout et notamment dans l’informatique, l’énergie, le pétrole, l’aéronautique, voire dans l’automobile (principalement chez les équipementiers qui développent des produits innovants pour faire face à la concurrence).

Quels sont les profils les plus recherchés ?

Disposer d’une double compétence peut être un avantage si la deuxième compétence apporte bien évidemment une valeur ajoutée : financière, managériale, commerciale...

La maîtrise de l’anglais est exigée dans 90 % des postes proposés. Ne pas connaître un minimum la langue peut réellement devenir un handicap et notamment dans l’évolution professionnelle du candidat. La connaissance d’une autre langue est un atout certain. Un ingénieur germanophone, par exemple, trouve normalement assez facilement un emploi.

Si dans les grands groupes, le diplôme est un critère déterminant, dans les petites structures, les recruteurs ne se focalisent pas uniquement sur la formation. Ils sont attentifs aux qualités comportementales des candidats. Ils privilégient ainsi les candidats autonomes, proactifs et capables de s’intégrer rapidement.

D’une manière générale, les entreprises recherchent de futurs collaborateurs qui souhaitent s’investir.

Quels sont les salaires proposés aux débutants ?

Ils varient en fonction de l’école en général. Un ingénieur issu d’une école « classique » peut espérer entre 28 000 et 32 000 euros alors qu’un diplômé d’une très grande école peut gagner jusqu’à 40 000 euros. Pour autant, il ne faut pas se fixer que sur les salaires mais plutôt privilégier un poste intéressant, dans une structure dynamique avec des perspectives d’évolutions réelles, surtout quand on est jeune diplômé.

Propos recueillis par Rachida Soussi

 

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