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Interview

Michel et Augustin : « Nous recherchons des commerciaux dans l’âme »

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Spécialisée dans l’agroalimentaire, la start-up française créée en 2004 connaît une forte croissance : dix ans plus tard, elle emploie 70 salariés et enregistre un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros. Anne-Claire Long, la DRH, nous en dit plus sur les métiers du groupe et les opportunités offertes aux jeunes diplômés.


Présentez-nous la marque…

Michel et Augustin est une marque française de produits alimentaires créée en 2004 par deux fondateurs et amis : Augustin Paluel-Marmont et Michel de Rovira. Dès le départ, c’est une aventure humaine et gourmande qui a réuni ces deux compères. 10 ans après, les 2 trublions du goût ont été rejoints par 68 autres. L’aventure grandit, notre gamme aussi, et à présent nous partons même à la conquête de l’Amérique !

Quelles sont les opportunités ouvertes chaque année ?

Nous recrutons en grande majorité des chefs de secteur. Ces profils sont difficiles à dénicher : les candidats pour ces postes sont plutôt rares. C’est un métier dur et sur lequel nous sommes particulièrement exigeants. Nous recherchons des profils commerciaux, BTS NRC, écoles de commerce par exemple, dotés d’un bon esprit d’analyse et de synthèse, capables d’innover et de gérer de façon autonome un secteur entier dont ils ont la charge, un peu comme un chef d’entreprise ! Nos futurs « trublions du goût », noms donnés à nos collaborateurs, devront également être sympathiques, passionnés, ambitieux, malins et brillants. Nous y tenons beaucoup.

Plus ponctuellement, nous pouvons recruter des chefs de produits, des spécialistes de la communication ou de l’événementiel.

Peut-on effectuer un stage ou une alternance ?

Nous accueillons des stagiaires de fin d’études majoritairement dans le marketing, le commercial, la relation consommateurs, la logistique. Nous n’avons en revanche pas encore développé la formule de l’alternance.

Comment les candidats peuvent-ils vous approcher ?

Lors des portes ouvertes, les consommateurs découvrent la marque et les trublions qui, vêtus de leur fameux tablier, font goûter les spécialités aux visiteurs. C’est aussi l’occasion pour les candidats à l’emploi d’échanger dans un cadre convivial et informel.

Sinon, ils peuvent d’une manière plus classique envoyer leur candidature sur notre site : www.micheletaugustin.com. Nous avons maintenant un espace dédié aux candidats, où ils peuvent postuler directement !

Je tiens une « permanence téléphonique » tous les lundis à 18h : les candidats doivent s’inscrire au préalable pour poser des questions. C’est un autre moyen de glaner de l’information.

Enfin, les portes de nos Bananeraies (Boulogne et Lyon) sont toujours ouvertes : on peut passer y déposer sa candidature à tout moment. Ils nous arrivent d’ailleurs régulièrement de recevoir des candidats quelques minutes lorsqu’ils se présentent ainsi le CV à la main et le sourire aux lèvres.

Une fois recrutés, comment sont intégrés les nouveaux collaborateurs ?

Un programme a été mis en place pour favoriser une intégration rapide. Le premier jour, ils participent à un « morning briefing » durant lequel les différents services prennent la parole pour parler des principaux événements de la semaine écoulée et ceux de la semaine à venir. Ensuite, ils passent l’après-midi avec le service RH. Tout au long de la première semaine, ils vont découvrir la vie quotidienne de la « tribu », assurer une tournée avec un chef de secteur pour prendre leurs marques. Une chasse aux trésors est parfois même organisée dans les magasins où sont vendus nos produits, à Boulogne Billancourt. Nous organisons également dans le 1er mois de leur arrivée, un « welcome goûter » pour créer du lien. Enfin, une visite en usine est programmée pour découvrir toute la chaîne de production jusqu’à la distribution dans les magasins d'alimentation.

Un conseil à donner aux jeunes diplômés ?

Ils doivent réfléchir à leur projet professionnel avant de postuler : savoir quelles compétences ils souhaitent utiliser et développer au quotidien. Nous recevons 4 000 candidatures par an : nous n’avons pas autant de postes ! Autant dire qu’il faut savoir se démarquer par sa personnalité, son originalité et son envie de rejoindre l’entreprise et d’occuper le poste en question. On ne postule pas uniquement pour une marque mais aussi pour un job ! Et il n’est pas bon de se forcer à occuper un poste qui ne nous correspond pas, simplement parce que la marque nous plaît

Propos recueillis par Rachida Soussi


=> Tout savoir sur les métiers, les profils recherchés et les salaires proposés dans le secteur Agroalimentaire

 

 

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