La fibre optique recrute 7 000 personnes par an !

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Le déploiement de la fibre optique devrait engendrer 27 000 recrutements (en équivalents temps plein) jusqu'en 2023, dans le cadre du Plan France Très Haut Débit. Des recrutements qui devraient se maintenir par la suite. Futurs et jeunes diplômés, des milliers d'opportunités sont donc à saisir !
Par Rachida Soussi

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Les métiers de la fibre optique représentent plus que jamais une opportunité pour l'emploi en France. Le nombre d'emplois nécessaires au déploiement de la fibre optique en France devrait mobiliser 27 000 personnes jusqu'en 2023. La demande devrait rester forte jusqu'en 2024. C'est ce qu'indique la dernière étude menée dans le cadre de l'Engagement pour le Développement de l'Emploi et des Compétences (EDEC) « Fibre Optique » signé entre le Ministère du Travail, l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, les branches (FFB, FNTP, UIMM, HumApp), les fédérations professionnelles membres d'Objectif Fibre (FFIE, FFTélécoms, FIEEC, InfraNum, SERCE) et les OPCO (Constructys, OPCO2i et AKTO).

Fibre optique : 7 000 recrutements par an jusqu'en 2023

Pour accompagner la mise en œuvre du plan France Très Haut Débit (THD) sur l'ensemble du territoire, 7 000 recrutements par an devraient ainsi être réalisés jusqu'en 2023, avant d'atteindre environ 4 000 recrutements en 2024. Mais quels sont les besoins du secteur ? Les métiers de la fibre optique qui recrutent sont variés. On recherche ainsi des tireurs de câbles dans les zones moyennement denses, des monteurs-raccordeurs, des techniciens et des raccordeurs client fibre optique pour assurer l'installation. Dans le domaine de la conception & études, on recherche notamment des chefs de projet déploiement fibre optique, des dessinateurs/projecteurs, des piqueteurs et des chargés d'études fibre optique. Au niveau de l'exploitation et de la maintenance, des techniciens de maintenance sont très attendus pour maintenir la vie du réseau. « Ces derniers seront davantage recherchés dans les années à venir, observe Laurence Veisenbacher, secrétaire générale du SERCE, Rapporteur Formation Objectif fibre. Tout comme les géomaticiens. Ce dernier est un métier peu ou pas installé dans les organisations et peu connu des entreprises (sauf des grands opérateurs). » Pour le poste de géomaticien, les recruteurs recherchent des diplômés Bac+5 en géomatique.

Des compétences techniques et une mobilité recherchées

Outre les compétences techniques et relationnelles, les entreprises du secteur recherchent des techniciens mobiles pour réaliser notamment les déploiements extérieurs. Les candidats manquent à l'appel. « Une pénurie de profils est également constatée dans les bureaux d'études spécialisés », constate Laurence Veisenbacher. Si les jeunes candidats ne se tournent pas naturellement vers le très haut débit, le secteur a de quoi les séduire. « Durabilité de l'emploi, développement des compétences pour accéder aux métiers de la 5G et de la domotique… Entrer dans ce secteur c'est intégrer celui des infrastructures numériques qui sont des bons relais de croissance après le déploiement de la fibre optique, mais c'est aussi participer à la réduction de la fracture numérique », ajoute Laurence Veisenbacher. Enfin pour intégrer ce secteur porteur, multipliez les expériences sur le terrain : « l'apprentissage, l'alternance et les périodes en entreprise sont des points d'entrée pour mettre le pied dans l'entreprise », conclut la secrétaire générale du SERCE.
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