En France, il est possible de travailler dès 14 ans pendant les vacances scolaires. Rare et peu encouragé, l’emploi de mineurs entraîne toutefois un certain nombre de contraintes.
Un accord parental signé pour les travailleurs mineurs
Entre 14 et 17 ans, un accord parental signé doit être fourni à l’employeur qui devra demander, 15 jours avant l’embauche, l'autorisation à l’inspecteur du travail. La durée de travail ne doit pas dépasser un quota de 7 h par jour pour un mineur âgé entre 14 et 15 ans (soit 35 h par semaine), et 8 h pour un mineur ayant entre 16 et 17 ans, avec une pause de 30 minutes toutes les 4 h 30.
Les métiers à risques ou pénibles sont, en revanche, interdits (travail sur machines, port de charges...). Il est également interdit aux 14/17 ans de travailler dans des débits de boissons ou sur les étalages extérieurs des commerces par exemple. Pour les 16/17 ans, c'est possible, mais cela reste très réglementé.
Par ailleurs, il faut savoir que les mineurs ne peuvent pas travailler la nuit (entre 20h et 6h pour les jeunes âgés de 14/15 ans, et entre 22h et 6h pour les 16-17 ans) et les jours fériés, sauf exceptions.
Le salaire des travailleurs mineurs
Les moins de 17 ans touchent 80 % du Smic (le Smic horaire atteindra 11,52 € brut de l’heure au 1er mai 2023). Entre 17 et 18 ans, le jeune salarié touche 90 % du salaire minimum.
Travailler à 18 ans
Pour un employeur, il est plus simple d’embaucher une personne majeure. Aucun justificatif parental n’est demandé et tous les emplois peuvent être effectués.
Fixée à 35 h par semaine, la durée légale de travail maximale peut cependant s’élever à 48 h sans dépasser les 10 heures par jour. Un jour minimum de repos est accordé. Enfin, un employeur peut, s’il le souhaite, faire travailler ses salariés les jours fériés (sauf le 1er mai).
Bon à savoir : les jeunes de moins de 26 ans ayant un job étudiant sont exonérés d’impôts sur leurs salaires perçus durant leurs études secondaires ou supérieurs, dans la limite de 3 Smic mensuels pour une année.