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1er emploi : que veulent les futurs diplômés de grandes écoles ?

Les aspirations professionnelles des étudiants de grandes écoles

Gallileo Business Consulting vient de publier sa 18e édition du Baromètre des Grandes Ecoles. A travers les visions des étudiants d’écoles de commerce et d’ingénieurs, découvrez les aspirations professionnelles des étudiants issus de ces formations.



Des ambitions salariales élevées

En 2020, les ambitions salariales des étudiants des Grandes écoles continuent de progresser avec une augmentation de 4,4 % par rapport à l’étude 2019 et s’établissent désormais à environ 49 204 euros bruts par an (contre 47 089 euros bruts annuels en 2019).

De fortes disparités d’ambitions salariales entre les hommes et les femmes sont toujours présentes. Les hommes souhaitent gagner au minimum 51 205 euros bruts annuels tandis que les femmes espèrent 45 913 euros bruts annuels. Néanmoins, ces écarts de prétentions salariales sont dus aux différentes aspirations concernant le secteur où les hommes et femmes souhaitent effectuer leur premier poste. Les femmes n’ont pas des ambitions salariales plus faibles que les hommes mais désirent majoritairement postuler dans des secteurs où les ambitions salariales semblent moins élevées comme par exemple les médias, relations publiques, informations, la grande consommation, la grande distribution, la mode ou encore l’environnement.

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Où veulent travailler les jeunes diplômés ?

L’édition 2020 du Baromètre des Grandes Ecoles révèle une certaine attractivité pour l’international puisque pour 15 % des étudiants, l’international apparaît comme une priorité dans la recherche du 1er emploi.

Concernant les secteurs de prédilection, le consulting en stratégie et management reste le plus attractif aussi bien pour les futurs diplômés d’écoles de commerce (58,6 % le cite comme l’un des trois secteurs où ils souhaiteraient être recrutés en priorité) que pour les étudiants d’écoles d’ingénieurs (35,9 %). Les autres secteurs plébiscités par les étudiants en écoles de commerce sont notamment la banque, l’audit et le luxe. Ceux d'écoles d’ingénieurs préfèrent également s’orienter vers l’environnement, l’informatique-ESN, l’électricité-énergie.

Sans surprise, les entreprises les plus plébiscitées par les étudiants commerciaux sont majoritairement des cabinets de conseil et d’audit tels que The Boston Consulting Group, Mc Kinsey, EY, KPMG ou encore Bain & Company, ainsi que des entreprises de la banque et finance (BNP Paribas, JPMorgan, Goldman Sachs, Société Générale…). Chez les étudiants ingénieurs, les préférences sont plus larges avec principalement des représentants de grands groupes issus des nouvelles technologies (Google, Facebook, Amazon, IBM, Apple…) et du monde industriel (Thales, EDF, Airbus Group, Vinci, Bouygues, Safran, Dassault…). Les ingénieurs semblent également s’intéresser aux cabinets de conseil et d’audit (McKinsey, EY).

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Une stratégie de recherche partagée entre anciens et nouveaux canaux

Les débouchés traditionnels des étudiants de grandes écoles restent inchangés (conseil, audit, banque et finance, groupes industriels) seuls quelques grands noms de la nouvelle économie, avec une forte marque employeur, parviennent à percer.

D'ailleurs, les étudiants de grandes écoles ont des critères bien précis pour choisir un secteur et in fine leur futur employeur. Un bon salaire (33 %) et un cadre de vie (33 %) apparaissent comme indispensables à leurs yeux. Ils sont suivis du prestige (19 %), des opportunités de développement (9 %) et des perspectives internationales (6 %).

Et pour trouver leur premier emploi, ces étudiants se tourneront davantage vers les sites d’annonces de leur école (22 %), leur réseau personnel (20 %) et les forums d’entreprise de leur établissement (18 %). Les sites des entreprises et les réseaux sociaux/digitaux arrivent loin derrière avec 13 % des votes chacun.

Rachida Soussi

L’étude est basée sur un échantillon représentatif de 1 200 étudiants en 2ème et 3ème année des programmes Grande Ecoles qui a été interrogé fin 2019, sur 12 campus des écoles de commerce et d’ingénieurs.

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