Intelligence artificielle et data science : 7 500 emplois créés d'ici 2023

(archive)
intelligence artificielle-data-recrutements-2023

Quels seront les impacts de l’IA sur l’emploi dans la branche du numérique ? Quelles sont les nouvelles compétences recherchées ? L’étude « Formations et compétences sur l’Intelligence Artificielle en France », commanditée par Syntec Numérique et réalisée par l’OPIIEC, dresse un panorama des besoins en recrutements et des compétences recherchées dans le domaine de l’IA et de la data science.

Par Rachida Soussi

FacebookTwitterLinkedInemail

En plein essor, l’intelligence artificielle (IA) transforme et transformera davantage le paysage numérique dans les années à venir. Mais pas seulement. Les besoins en main d’œuvre et en compétences aussi. Selon l’étude « Formations et compétences sur l’Intelligence Artificielle en France » du Syntec Numérique et de l’OPIIEC, la filière numérique pourrait rechercher environ 7 500 spécialistes de l’intelligence artificielle et de la data science sur la période 2019-2023.

10 métiers de la data et de l'IA qui recrutent

On recherchera toujours plus de data scientists, d’ingénieurs Machines Learning, de data analysts, d’ingénieurs Big Data (data ingénieurs) et de développeurs IA. On recrutera également des data miners.

D’autres métiers moins spécifiques à la data et l’IA auront besoin de nouvelles compétences comme le consultant en management, le consultant en recrutement, le chef de produit et le directeur de business unit.

L’étude met également en avant les principales attentes des recruteurs. Parmi elles, la double compétence, particulièrement recherchée chez les data scientists et chefs de projet data. Les data analysts et data miners sont, quant à eux, particulièrement recherchés dans les fonctions marketing/CRM.

Jeunes diplômés recherchés dans la Data

Autant de nouvelles compétences qui nécessiteront de nouveaux besoins en formation. Pour autant, les établissements dans le domaine recensés par l'étude semblent pouvoir diplômer seulement 4 000 personnes au niveau master/ingénieur et 2 000 personnes au niveau licence. Une capacité insuffisante pour répondre à l'ensemble des besoins : « la branche ayant a elle seule besoin d’une moyenne de 2 500 jeunes diplômés par an sur 5 ans », note l'étude.

Des efforts doivent être donc réalisés pour répondre à cette dynamique à fort potentiel de créations d'emploi.

FacebookTwitterLinkedInemail