Quels sont les profils recherchés ?
Nous recrutons différents profils. Les diplômes préparés sont variés : du BEP au diplôme d'ingénieurs. Nous accueillons les jeunes alternants dans toutes nos spécialités : électricité, mécanique, chaudronnerie, soudage, maintenance, usinage, informatique, prévention, conception ... Les métiers visés sont, entre autres, soudeurs, charpentiers, électriciens, techniciens et animateurs QSE (qualité, sécurité et environnement). Nous recherchons également des ingénieurs production et des ingénieurs conception en alternance.
Quelles sont les qualités nécessaires à l'exercice de ces métiers ?
Les candidats, passionnés par les métiers de la mer, attirés par la construction navale et motivés par l'apprentissage ont toutes leurs chances de nous rejoindre. D'où l'importance de connaître l'entreprise. Les mini-stages sont d'ailleurs l'occasion de se renseigner sur nos métiers, d'échanger avec des collaborateurs et apprentis. Et durant leur formation, les apprentis auront l'occasion de découvrir des métiers différents et d'acquérir une expertise technique propre au secteur naval.
Quelles sont les rémunérations proposées aux apprentis ?
La rémunération est calculée en fonction de l'âge et du diplôme préparé. Elle s'échelonne entre 700 et 1 400 euros bruts mensuels. »
Propos recueillis par Rachida Soussi
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Témoignage
Jean-Marie Le Bihan, 21 ans, ancien apprenti chez DCNS, a intégré le groupe en CDI le 1er septembre 2008.
Après un BEP réalisation ouvrage chaudronné et structure métallique, Jean-Marie exprime un intérêt grandissant pour la construction navale. C'est ainsi qu'il se dirige vers le groupe DCNS lors de sa première année de bac pro réalisation ouvrage chaudronné et structure métallique. Il intègre ainsi le site de Lorient en contrat d'apprentissage d'une durée de 2 ans, en septembre 2006. Son poste, celui de chaudronnier formeur. Son quotidien, le façonnage de tôles des navires. « A partir d'une tôle plate, je dois former la coque d'un navire, manuellement mais aussi à l'aide de machines hors normes. Ensuite, je contrôle les formes à l'aide d'un gabarit. Être formeur demande un savoir-faire spécifique : aucune machine ne peut donner la forme exacte de la tôle. Je dois alors vérifier minutieusement et retaper la tôle à la main jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement formée. C'est un métier qui me plaît et qu'on ne trouve pas partout ! J'ai vraiment eu un coup de cœur pour ce métier que je ne connaissais pas du tout avant d'échanger avec mes futurs collègues lors d'une visite au sein de l'entreprise en avril 2006. C'est d'ailleurs cet échange qui m'a poussé à proposer ma candidature. Après deux ans de formation, j'ai été embauché en CDI. Le métier de formeur s'apprend au fur et à mesure. Les tâches ne sont pas monotones, les pièces sont différentes d'une tôle à l'autre. De plus, chaque collaborateur détient une technique qui lui est propre. Chaque jour, je tire le meilleur de chacun dans les équipes pour progresser et gagner en compétences, en rapidité et en sécurité. Je souhaite, à moyen terme, devenir chef d'équipe pour transmettre, à mon tour, un savoir-faire, des compétences aux nouveaux venus. »
3 questions à…
Patrice Ras, expert du recrutement et auteur de "Le grand livre de la lettre de motivation", aux éditions Studyrama.