« Les femmes doivent renvoyer une image d’elle-même assumée, c’est la clé pour se sentir à l’aise en entretien, résume Pauline Lahary. Le poste et le secteur ciblés ont, eux aussi, un poids dans le choix du look vestimentaire : il est essentiel d’en tenir compte. Si une femme postule pour un poste de conseillère commerciale, elle n’est pas là pour donner une image d’elle « sexy ». Pour tous les environnements de travail, un juste milieu et une certaine neutralité sont de mise, je conseille une tenue avec laquelle on est à l’aise, peu importe s’il s’agit d’un pantalon, d’une jupe, d’une veste ou d’un top fleuri, l’essentiel est d’être à l’aise avec l’image que l’on veut renvoyer ! »
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Une fois sa tenue choisie, vient l’étape du maquillage. Encore une fois, Pauline Lahary explique que tout va dépendre du style habituel de la candidate : « Ne sortez pas des sentiers battus ! Vous risqueriez de perdre confiance en vous si vous vous trouvez too much le jour du rdv par exemple. »
La trousse à maquillage de la chercheuse d’emploi :
- BB Cream / Fond de teint habituel / Fard à joue
- crayon sous les yeux / léger fard à paupières si vous en avez l’habitude / mascara
- léger rouge à lèvre rosé ou nude sauf si vous avez l’habitude du rouge à lèvre pétillant.
L’article L. 1221-6 du Code du Travail stipule bien que les informations demandées lors d’un entretien d’embauche doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles.
Le recruteur peut toujours questionner la candidate sur des informations privées, au détour d’une conversation. Il n’est pas non plus interdit de se montrer curieux au sujet d’une personne avec laquelle on sera peut-être amené à travailler. Et le fait de connaître les limites d’un entretien d’embauche ne doit pas donner lieu à un climat de suspicion.
Comment alors réagir face à une question trop intrusive ou douteuse ? « Le premier réflexe est de ne pas se laisser déstabiliser : il faut montrer que l’on sait faire face à ces réflexions avec répartie et discernement, en esquivant la réponse plutôt qu’en attaquant son interlocuteur (et peut-être son futur employeur). Si la question ne concerne ni le poste ni les compétences, vous pouvez très bien choisir de ne pas répondre par exemple : "Je ne vois pas bien en quoi cette question concerne le poste, pourriez-vous m’éclaircir sur ce point", un bon moyen de mettre un terme à toute interrogation qui n’aurait pas lieu d’être en entretien d’embauche selon elle.
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Autre conseil, jouer la carte de l’humour. Par exemple, pour un poste impliquant des déplacements réguliers, l’entreprise peut interroger une candidate – maman – sur la manière dont elle pourra gérer ces déplacements. L’humour est une bonne option pour ne pas trop en dire et éluder la question en quelques secondes (par exemple : "j’ai déjà pensé à tout : mon conjoint et la baby-sitter prendront le relai"). Une fois de plus, on compense l’aspect négatif de la question par une capacité à prévoir, prendre des initiatives et une bonne dose de répartie.
Dernier conseil : quelle que soit la réponse, il faut toujours penser à recentrer sur son savoir-faire et son expertise : montrer sa légitimité pour le poste, être sûre de soi et de ses capacités ! Souvent, ce type de questions n’a pour but que de tester les réactions de la candidate. Il ne faut donc pas se laisser décontenancer et rentrer dans le jeu du recruteur.
1. Origines : un motif légal de discrimination
2. Opinions politiques
3. Situation familiale : mariée-divorcée, nombre d’enfants…
4. Etat de santé : du candidat et de ses proches
5. Orientation sexuelle
6. Religion et niveau de pratique religieuse
7. Appartenance syndicale : on a même légalement droit au mensonge sur ce sujet !
8. Grossesse ou désirs d’enfants : on a le même droit au mensonge
9. Antécédents judiciaires (sauf pour certaines branches)
10. Questions intrusives sur la famille de la candidate comme le métier de son mari par exemple
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.