Pour optimiser sa recherche d'emploi, il faut choisir des créneaux horaires précis chaque jour pour se consacrer pleinement à sa recherche. Il est important d'être réactif également : "premier arrivé, premier servi". D'où l'importance de répondre rapidement (mais sans précipitation !) aux annonces que vous identifiez. Pensez à créer des alertes pertinentes sur les jobboards en choisissant les bons mots clés. Il faut également mettre en ligne son CV sur les CVthèques et utiliser son réseau (familial, personnel et professionnel) et les réseaux sociaux professionnels (Viadéo et LinkedIn).
Une expérience n'est pas toujours requise par les recruteurs. Et il faut bien commencer quelque part.
Les compétences existent ou s’acquièrent indépendamment d’une expérience professionnelle et ce, de nombreuses façons. Les stages, les emplois saisonniers, les activités extra-professionnelles (vous êtes membre d’une association, d’un club de sport...), l'organisation d'événements au sein de votre école, une passion… sont une source immense de développement de savoir-faire et d’acquisition de compétences d’ordre relationnel, technique, linguistique, organisationnel. Il faut les identifier car elles sont transférables dans la vie professionnelle.
Vos stages, alternances et jobs étudiants sont des expériences à valoriser. La durée est une chose mais ce que vous y avez fait qui est le plus important. Dit autrement, une personne qui a fait un stage d'un mois a peut-être plus de choses à valoriser qu'une personne qui a fait un stage de six mois mais sans aucune compétence développée.
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Nous ne dirons jamais assez combien la première rencontre avec le recruteur constitue l'une des étapes les plus importantes du processus de recrutement. Vous n’aurez pas l’occasion de faire bonne impression une deuxième fois ! Mettez toutes les chances de votre côté en ne commettant pas ces 5 erreurs qui vous discréditeront :
Erreur n°1 : Avoir un comportement inadapté. Le retard, l'impolitesse, l'arrogance, le mensonge, la critique d’anciens employeurs… sont des défauts rédhibitoires.
Erreur n°2 : Ne pas se préparer à l'exercice. Une absence de préparation est toujours vécue par le recruteur comme un manque de respect et un manque d’engagement pour l’entreprise. Deux défauts majeurs pour une intégration réussie.
Erreur n°3 : Répondre aux questions de façon laconique sans donner de détails et ne prendre aucune note.
Erreur n°4 : Ne pas poser de questions à la fin de l’entretien et ne pas remercier votre interlocuteur.
Erreur n°5 : Ne pas faire d'email de remerciement après l'entretien.
Vous serez plus à l'aise si vous avez cette information à l'issue de l'entretien. Soit votre interlocuteur vous donne l'information soit vous devez vous-même poser la question, ce qui montre votre sérieux et votre motivation. Par exemple : " Quand comptez-vous prendre une décision ? " ou " A quel moment puis-je revenir vers vous concernant ce recrutement / votre décision ?
De manière générale, il est conseillé de relancer entre dix et quinze jours après l'entretien ou dans les sept jours si vous savez que le recrutement est urgent et que vous faites partie des derniers candidats à avoir été vus.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.