En tant que jeune diplômé, il faut mettre en valeur ce qui existe dans son profil, ainsi que son potentiel. Il s’agit de montrer subtilement l’intérêt de son profil au travers de ses acquis, ses stages, ses expériences personnelles (associatifs, extra-scolaire…) et de valoriser le potentiel que l’on peut apporter à l’entreprise dans laquelle on postule. Il est très important de bien mettre en avant ses activités extra scolaires, le nom de son établissement (grandes écoles de commerce, d’ingénieurs, universités…) et les matières suivies. Si elle le mérite, on peut indiquer la moyenne obtenue, comme sur les CV américains dans lesquels les jeunes diplômés indiquent leur GPA (Grade Point Average).
Si un jeune diplômé a passé du temps à l’étranger dans le cadre de ses études, il doit à tout prix le valoriser, notamment avec le nom de l’établissement partenaire, qui peut être connu, surtout s’il postule à l’étranger. En effet, dans ce cadre, celui-ci peut être davantage connu que l’établissement en France. Les informations concernant des stages à l’étranger doivent être traitées de la même façon.
Il ne faut surtout pas oublier de mettre en avant les langues parlées, notamment au travers de certifications qui les valident (TOEIC, TOEFL, GMAT, HSK). Ces tests apportent un véritable avantage à une candidature, il est donc recommandé d’obtenir ces certifications.
Les jeunes diplômés ont probablement réalisé plusieurs stages au cours de leur scolarité : il est nécessaire de les valoriser ! Comment ? Il faut donner des chiffres concernant les missions effectuées pour gagner en crédibilité auprès des recruteurs et des futurs employeurs.
Si les missions comportaient la gestion d’un portefeuille de plusieurs clients Grands Comptes, d’un projet de 200 000 euros, d’un événement avec 400 invités... il ne faut pas hésiter à l’indiquer sur son CV.
Il faut mettre du bon sens dans l’utilisation des loisirs dans le CV ! Plus clairement, on retrouve souvent les mêmes poncifs dans les CV : « J’aime les voyages » ou « J’aime le cinéma ». Ces éléments ne permettent pas à un candidat de se différencier puisque 99 % des candidats disent la même chose. Pourtant, en indiquant : « International : 1 an aux États-Unis, au Texas », le candidat fait passer le même message tout en apportant quelque chose de concret au recruteur, qui voudra en savoir davantage. L’indication « Voyages : États-Unis et Canada » ne crée pas le même intérêt car cela laisse plutôt penser à un voyage familial.
On observe le même phénomène en matière de sport. Si un candidat a pratiqué une discipline en compétition, celle-ci est valorisante pour son image.
Il faut mentionner les intérêts qui permettent d'alimenter une conversation en entretien ou qui peuvent être une force pour le poste convoité.
En dehors du CV, il ne faut pas hésiter à créer du lien avec le recruteur. On peut, par exemple, ajouter le manager ou le recruteur sur LinkedIn avant l’entretien et, surtout, s’assurer que son image online est bien à jour. Tous les recruteurs iront regarder le profil des candidats en ligne, il faut donc qu’il soit impeccable.
Il ne faut pas hésiter à maintenir le contact avec lui en amont d’un entretien, comme pour reconfirmer le rendez-vous par exemple. Cela démontre l’esprit d’initiative, l’audace, et surtout, le professionnalisme du candidat.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.