Il faut bien préparer cette question et avoir une réponse claire en tête avant de se rendre à l’entretien d’embauche. Le candidat peut la préparer par écrit, soit en reprenant la trame de sa lettre de motivation si celle-ci est très bien construite, soit en reprenant le pitch d’une quinzaine de ligne que j’ai donné dans mon ouvrage. Sa formation, ses passions, ses voyages, ses attentes professionnelles, ses expériences précédentes, ses valeurs… sont autant d’arguments qui peuvent être développés dans la réponse. Le candidat devra retenir son pitch, sans pour autant le réciter par cœur. Il faut rester naturel toutefois.
Le candidat doit préparer avec soin cette question classique et déstabilisante. Elle permet aux recruteurs de mieux connaître les candidats qu’ils ont en face d’eux. Pour les candidats, c’est l’occasion de se démarquer des autres postulants et de faire valoir ses qualités humaines et professionnelles. Il est recommandé de développer sa réponse et d’argumenter chaque qualité et défaut à l’aide d’exemples et/ou d’anecdotes, toujours en faisant le lien avec le poste convoité.
Pour les défauts, il ne faut pas choisir de défauts « déguisés » tels que « trop perfectionniste » ou « trop dynamique », mais de vrais défauts ! Ceux qu’on peut améliorer (faire du théâtre pour apprendre à s’imposer tout en étant timide par exemple) ou tourner en atout. Par exemple, être autoritaire est un défaut qui peut se transformer en atout pour un poste qui demande de manager une équipe de plusieurs salariés. Le tout est de bien l'expliquer. Dans tous les cas, il faut toujours penser au poste et aux compétences attendues pour ce poste.
« Combien de fois en un jour les aiguilles d’une montre se chevauchent-elles ? »... Durant l’entretien, le recruteur peut poser une question qui n’a pas vraiment de sens quant au poste proposé. Les réponses à ces questions pièges ou étranges peuvent être plus ou moins sérieuses. Les réponses du postulant peuvent en dire beaucoup sur lui. S’il n’y répond pas ou s’il estime que le problème posé est insolvable, il peut être perçu comme une personne peu tenace et qui se décourage facilement. A lui d’argumenter, même s’il ne possède pas la bonne réponse. L’humour peut être aussi une forme de réponse. Mais tous les recruteurs n’y seront pas forcément réceptifs. Vigilance donc !
C’est une question de plus en plus fréquente. Il vaut mieux se montrer franc. Pour y répondre positivement, le candidat peut mettre en avant par exemple, sa grande capacité d’organisation, qui lui permet de gérer les situations ou demandes délicates. Ou expliquer de quelle manière il gère la pression au quotidien par le sport, la vie de famille…
Il ne faut pas hésiter à demander au recruteur plus de précisions sur la mission pour voir si le poste correspond ou non à ses attentes professionnelles. Si ce n’est pas le cas et qu’il n’est pas à l’aise dans ce genre de situation, le candidat peut la refuser.
La capacité à travailler en équipe est une question récurrente. Pour bien y répondre, il vaut mieux être franc. Certaines personnes n’aiment pas travailler en équipe. Pour autant, il existe une manière de le dire sans être abrupte. Le candidat peut, par exemple, dire que les interactions ne le gênent pas, tant qu’une certaine forme d’autonomie est préservée.
Classique, cette question - qui arrive généralement en fin d’entretien - permet au recruteur de déterminer le degré de motivation du candidat et son envie d’intégrer l’entreprise, mais également de savoir s’il a compris sa future mission et les enjeux du poste. Pour le candidat, c’est l’occasion de parler à nouveau de ses points forts, tout en les liant avec l’entreprise et le poste visé.
Il est important donc de bien préparer cette question en se renseignant notamment sur l’entreprise. Il y aura toujours une part d’improvisation dans son discours, mais une bonne préparation permettra au candidat de trouver des arguments et des exemples qui pourront le différencier des autres postulants.
Propos recueillis par Rachida Soussi
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.