Premier enseignement de cette étude : les recruteurs sont de plus en plus exigeants en matière de langues étrangères. Si l’anglais est, sans surprise, la langue la plus exigée par les employeurs (13 % des offres proposées sur le marché du travail français), l’importance des langues varie selon le domaine d’activité.
Le secteur de l’information et des nouvelles technologies recherche, dans 31 % des offres proposées, des candidats maitrisant l’anglais. En ingénierie, 25 % des postes proposés nécessitent une maîtrise des langues étrangères, contre 18 % des offres en réception, administration et service client.
Le secteur de la santé, porté par la crise sanitaire et en pénurie de main d’œuvre, est également en quête de profils polyglottes. Parmi les offres d’emploi requérant des capacités linguistiques spécifiques, 47 % sont à la recherche d’anglicistes, tandis que 30 % évoquent d’autres langues telles que l’allemand, l’Italien, le portugais et le néerlandais.
Les différents types de contrat proposés jouent également un rôle dans la place des langues. Le CDI étant un contrat engageant sur du long terme, les critères liés au poste sont ainsi plus nombreux : parmi les offres d’emploi évoquant la nécessité de parler une langue étrangère au minimum, la grande majorité sont des contrats à durée indéterminée. Pour les employeurs exigeant la pratique de la langue anglaise, 70 % sont des offres proposées sont CDI, 9 % des contrats à durée déterminée (CDD), 7 % des stages professionnels. De même pour la pratique de la langue allemande : 69 % des offres la citant sont des CDI, 10 % des CDD, et 11 % des offres de stage.
Mais les langues rares sont un atout de taille sur le CV également. Elles sont particulièrement annoncées dans les offres en CDI. Le finlandais, le coréen ou encore le néerlandais, peu maîtrisés, sont ainsi mentionnés à 75 % dans des annonces d’emploi de CDI.
Côté candidats, l'apprentissage des langues étrangères présente des avantages. Les apprenants interrogés par Babbel ont ainsi désigné plusieurs facteurs, sources de motivation : 23,5 % des apprenants indiquent s’être lancés dans l’apprentissage d’une ou plusieurs langues afin de disposer d’un avantage considérable pour son emploi actuel ou futur, 21,9 % s’y prêtent par simple goût d’apprentissage, tandis que 21,7 % s’appliquent à devenir polyglotte dans le cadre de voyages, afin de faciliter l’immersion dans des pays à l’étranger.
En s’inscrivant sur cette plateforme d’apprentissage des langues, les apprenants souhaitent se perfectionner en anglais à 59 %, en espagnol à hauteur de 15 % des répondants, puis en italien pour 9 % d’entre eux. Etudiants, ne négilgez pas vos cours de langues donc !
Rédaction Studyram@Emploi.com
Vous avez intégré ou intégrez bientôt le marché du travail ? Connaissez-vous le principe du mentoring ? Catherine Thibaux, coach certifiée de la SF Coach, fondatrice d’InterVenir Consulting et auteure de « Les clefs d’un mentoring réussi », aux éditions StudyramaPro, explique pourquoi le mentoring peut aider un jeune diplômé à s’intégrer et progresser dans sa vie professionnelle.