C'est une question qui peut paraître bête mais qui a son importance ! Quand on envoie sa candidature, tous les détails comptent...
Un
CV est un document neutre. Par conséquent, ne jouez pas les originaux en choisissant un papier coloré de luxe : certaines recruteurs ou agences de recrutement ne liront même pas votre
CV et l'excluront d'emblée.
Eviter les papiers trop fins ou trop épais
A bannir également les papiers trop fins qui ne résistent pas longtemps à l'épreuve du classement , ceux trop épais qui ne peuvent se plier, les quadrillés à la faible lisibilité et autres petites bizarreries qui ne passent pas l'épreuve de la première lecture.
Choisissez plutôt un papier de couleur blanche, de format courant (A4) et de 80 grammes.
Autre écueil à éviter : la multiplication à foison des photocopies de votre CV. Utile lorsque vous envoyez de nombreuses candidatures, cette méthode ne doit pas être utilisée abusivement.
La lisibilité du document est rapidement faussée et un document photocopié n'est jamais une garantie de sérieux.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Il n'y a pas de règle. Le mieux est de faire preuve de bon sens.
Evitez d'opter pour des polices telles que le gothique, le Brush Script ou encore le Symbol, peu adaptées à un document de travail aussi sérieux qu'un CV. Choisissez plutôt des caractères neutres comme le Times ou l'Arial. Le mélange des polices n'est pas non plus conseillé : limitez vous à deux. Même conseil pour l'utilisation des caractères gras, italiques et soulignés. N'en abusez pas. Avant de procéder à la mise en forme de votre document, interrogez-vous toujours pour savoir ce qui est réellement important et mérite d'être mis en valeur.
Combien de pages doit comporter un bon CV ?
Une page pour les débutants, deux au maximum pour les confirmés.
Le CV ne doit être ni de la taille d’un ticket de métro, ni de celle d’un roman-fleuve. Votre CV doit également démontrer votre esprit de synthèse. Gardez-en pour l’entretien...
Si votre CV tient sur deux pages et qu’il vous faut l’envoyer par courrier
postal, n’oubliez pas d’attacher les feuilles entre elles : en haut à
gauche, ce qui facilite davantage la lecture qu’une attache placée
en haut à droite. Préférez les agrafes aux trombones qui ont toujours une fâcheuse tendance à se décrocher au mauvais moment, quand ils n’embarquent
pas au passage la première feuille du CV voisin.
Pour en savoir plus : Le grand livre du CV, paru aux éditions StudyramaPro
Comment rédiger une bonne accroche sur son CV ? Eléments de réponse.
A quoi sert l'accroche ?
Comme son nom l’indique, l’accroche sert d’hameçon. C’est la cerise qui pousse à jeter un oeil concupiscent sur le gâteau, la touche finale conçue pour harponner, sans faute, le recruteur. Contrairement aux autres rubriques, celle-ci n’est pas obligatoire. Mais si cette arme existe, pourquoi ne pas y recourir ?
Qu’est-ce que l’accroche ?
Un petit pavé de texte, formé de deux ou trois lignes maximum, placé juste en dessous de l’état civil et avant la première rubrique du CV. Il peut être écrit en capitales, avec d’autres caractères que le reste du texte, en gras, souligné, et, le plus souvent, sous la forme d’un encadré grisé ou noir. L’objectif étant, bien sûr, qu’il attire l’oeil en se distinguant de l’ensemble du document.
Le contenu de l'accroche
Sur quels points avez-vous intérêt à attirer l’attention du recruteur ? Sur deux choses : d’un côté l’adéquation de votre personne à un poste donné, d’un autre, la qualité de votre candidature.
Dans le premier cas, vous donnez des informations sur votre métier. L’intérêt d’une telle démarche est évidente. S’il s’agit d’une réponse à une petite annonce, votre CV se dégagera favorablement de la masse des autres candidatures (si tant est que l’intitulé de votre métier corresponde à celui de l’annonce !). S’il s’agit d’une candidature spontanée, la personne chargée du recrutement au sein de l’entreprise saura, de prime abord, pour quel poste vous postulez.
Dans le second cas, vous « vendez » un profil, une expérience, une spécificité. Avec une telle accroche, l’entreprise sait ce que vous pourrez lui apporter. Vous mettez en avant la valeur ajoutée que vous représentez potentiellement pour elle.
Troisième possibilité, vous pouvez placer dans cette accroche votre projet professionnel. Vous faites ainsi d’une pierre deux coups puisque vous indiquez le poste que vous souhaitez tout en vendant votre profil.
Dans tous les cas, soyez vigilant : mieux vaut pas d’accroche du tout qu’une accroche mal conçue. En dehors de points forts véritables, ou de projet professionnel précis, abstenez-vous. Sinon, l’accroche mettra justement en lumière votre indécision.
L’accroche doit reposer sur des faits (ne pas écrire comme projet professionnel « Intégrer une PME dynamique »), pointus, mais pas trop. En resserrant trop le tir, vous prenez le risque de l’envoyer à des entreprises qui n’entrent pas dans votre cible. Rien de plus catastrophique que d’envoyer un CV avec comme accroche « Mon projet : intégrer la direction commerciale d’une entreprise agroalimentaire », si on postule pour un poste au sein d’une entreprise de services.
Pour en savoir plus : Le grand livre du CV, paru aux éditions StudyramaPro
Un CV se doit d’être clair, concis et pertinent. L’intégralité des informations vous concernant ne sont pas toutes bonnes à indiquer. Qu’en est-il du permis de conduire ? Si il le faut le mentionner, à quel endroit doit-on le faire ?
Quand on a 30 ans, inutile de mentionner que l’on détient le permis de conduire. En aucun cas la détention du permis peut être considérée comme un plus à cet âge : c’est le contraire qui étonnerait.
Quand on a entre 18 et 22 ans, l’information peut, en revanche, avoir son importance. A cet âge, la population se divise encore en deux : ceux qui l’ont et ceux qui "se mordent les doigts" de ne pas l’avoir.
Quand on sait qu’un certain nombre de facteurs (prix des auto-écoles, chômage des jeunes) font reculer l’âge moyen de l’obtention du permis, on comprend que cette information puisse constituer un plus dans la recherche d’emploi. Vous avez donc intérêt à faire figurer cette mention sur votre CV si le job, le stage ou l’emploi auquel vous postulez exige le permis.
A quel endroit sur le CV ?
Généralement, on mentionne plutôt la possession du permis en haut du CV, dans la première partie consacrée à l'état civil et aux informations personnelles.
La première partie du curriculum vitae, celle d'état civil, détaille les éléments de présentation du candidat. Elle répond à la question « qui suis-je ? ». Elle doit toujours s'inscrire, en haut du CV.
Vous y mettrez obligatoirement :
• votre prénom et votre nom ;
• votre adresse ;
• votre numéro de téléphone personnel ou de portable ;
• votre adresse e-mail.
Vous pourrez également y adjoindre :
• votre numéro de téléphone professionnel ;
• votre âge ;
• votre situation familiale ;
• votre nationalité ;
• votre mobilité géographique ;
• la mention du permis (à indiquer uniquement si ce détail peut être important pour le poste brigué).
Ces mentions peuvent également être placées dans la rubrique « divers ».
Dans tous les cas, entrez directement en matière en inscrivant votre prénom et votre nom (ne commettez pas l’erreur de débutant qui consiste à écrire « nom : Gauthier, prénom : Dominique »).
Le prénom, le nom
N’inscrivez pas « Madame », ou « Monsieur ». Oubliez les souvenirs des appels en classe maternelle, et mettez le prénom avant le nom. Si votre nom prête à confusion (Laurent, Martin, etc.), mettez-le en capitales pour le distinguer de votre prénom. Soyez concis, rapide. N’inscrivez qu’un seul prénom, sauf si le vôtre est composé, bien sûr. Pour les femmes mariées, inscrivez votre nom usuel, et non pas le nom de jeune fille suivi de votre nom de femme mariée. Si votre prénom laisse planer le doute sur votre sexe, levez-le en inscrivant, par exemple, en dessous de votre âge la mention « Né le … » ou « Née le … ».
L’adresse
Elle doit être évidemment complète et ne doit pas comporter d’abrégé. Prenez bien garde à donner une adresse où l’on puisse vous joindre en permanence. Si vous êtes sujet à de nombreux déménagements, donnez plutôt l’adresse de vos parents. Il peut en effet arriver que le recruteur garde votre CV dans un tiroir et vous rappelle, neuf mois plus tard, quand il aura besoin de vous.
Le téléphone personnel/portable
Cette indication est majeure, puisqu’en principe vous serez informé d’une éventuelle convocation par téléphone. N’oubliez donc pas de l’inscrire (aucun recruteur ne prendra la peine de consulter les Pages Blanches si vous l’avez omise). Vérifiez la véracité des chiffres (!) et séparez-les, pour plus de clarté, deux par deux. Si vous donnez plusieurs numéros de téléphone fixe, pensez à les distinguer en mettant entre parenthèses : (Dom.), (Bur.). Inutile de mettre cette mention si vous ne donnez qu’un numéro.
Les recruteurs, pour la plupart, privilégient les prises de contact via le téléphone mobile. Il est très fortement conseillé d’indiquer son numéro si vous en possédez un et surtout si votre numéro de téléphone fixe est celui du domicile parental. Cela évitera aux recruteurs qui ne réussiront pas à vous joindre en personne de tomber sur votre mère et de se faire rembarrer avec suspicion comme s’ils étaient des démarcheurs ou des vendeurs de fenêtres.
Cela peut aussi éviter les renseignements peu fiables sur vos disponibilités à votre domicile données par vos frères et soeurs/cousins de passage pour une fête ou un barbecue entre amis. Il n’est pas certain que l’on vous transmettra le message d’un employeur potentiel.
Si vous ne devez indiquer qu’un seul numéro, mettez donc plutôt celui de votre portable, c’est plus sûr !
L’adresse e-mail
On a du mal aujourd’hui à imaginer un individu, jeune de surcroît, se lançant sur le marché du travail sans adresse e-mail. Il est fortement conseillé de l’indiquer. Vous aurez d’ailleurs plus de chances de recevoir au moins une réponse négative et un bout d’explication, ou un accusé de réception par e-mail qu’avec la seule mention de votre adresse postale. Mais surtout, n’indiquez votre adresse e-mail que si vous consultez très régulièrement vos e-mails. En effet, le recruteur pourrait choisir de vous répondre par le biais de votre adresse électronique, et si vous ne consultez votre boîte que deux fois par an, vous risquez de passer à côté d’un entretien.
L’âge
Il est toujours préférable d’indiquer l’âge, plutôt que la date de naissance. En évitant au recruteur son calcul, vous le mettrez dans de bonnes dispositions. Cette règle vaut également si vous vous trouvez trop jeune ou trop âgé. En évitant de l’indiquer, vous éveillerez
l’attention de votre lecteur. Le pire des cas : n’indiquer ni votre âge, ni votre date de naissance.
La situation familiale
Ecrivez célibataire dans trois cas : si vous êtes célibataire, veuf ou divorcé (ces deux mentions n’ont rien à faire dans un CV). Sinon, écrivez : marié(e) ou marié(e), 1, 2, 3... enfants. Vous pouvez éventuellement indiquer l’âge de vos enfants, si cette indication est de nature à rassurer le recruteur (vous êtes très jeune, mais ils sont déjà scolarisés). Même si cela vous fait plaisir, ne mentionnez pas leurs noms.
La nationalité
Si vous êtes français, avec un nom qui ne prête pas à confusion, n’indiquez pas votre nationalité. Ne le faites que si vous êtes étranger ou si votre nom présente toutes les caractéristiques d’un nom étranger.
La mobilité géographique
Si vous souhaitez partir à l’étranger, indiquez « mobilité internationale ». Si le métier que vous exercez implique beaucoup de déplacements : « mobilité géographique nationale ».
Pour en savoir plus : Le grand livre du CV, aux éditions StudyramaPro
Il s’agit bien entendu de la rubrique la plus importante, celle que le
recruteur va passer au peigne fin.
Les dates
Inutile de rentrer dans le détail des dates, les années suffisent. Choisissez
de mettre soit la date d’entrée en poste, soit les deux dates
d’entrée et de départ du poste. Mais une fois que vous avez fait ce
choix, il faut vous y tenir.
Les entreprises
Si elles ne sont pas connues, indiquez dans l’ordre leur domiciliation,
leur secteur d’activités, leur chiffre d’affaires ou le nombre de
salariés. Le secteur d’activités doit être précis. Ne dites pas : une
société de services, mais une entreprise de nettoyage industriel.
Votre fonction
Soyez fidèle à l’intitulé exact de votre poste : ne vous inventez pas
de titre « ronflant », ne vous propulsez pas « responsable » de ceci
ou de cela si ce n’est pas le cas. Une fois de plus, ne vous contentez
pas de l’imprécision. Toutes les notions vagues, comme « rédacteur
» ou « chef de service » doivent disparaître, au profit d’une définition
exacte des fonctions : « responsable du service contentieux »,
ou « responsable de la comptabilité », etc.
Les missions effectuées
En elle-même, votre fonction n’éclaire pas véritablement le recruteur
sur la nature du travail que vous effectuez. Vous devez donc
expliquer en quelques mots le type de missions que vous deviez
mener à bien.
La démarche à suivre est simple :
• Détailler ces missions, en commençant par la plus fondamentale.
• Pour être percutant, chiffrez vos activités.
• Parlez de résultats, citez les réalisations dont vous êtes le plus fier.
Pour en savoir plus : Le grand livre du CV, paru aux éditions StudyramaPro
Chaque univers de métier a son propre jargon, ses mots clés, ses définitions et ses concepts. Tout cela doit transpirer dans la description des réalisations, dans la mise en valeur de ses succès. De l'utilisation de ce langage, le recruteur saura saisir l'étendue des talents et la bonne compréhension de l'univers métier et des exigences qui s'y attachent.
Comment s'y prendre ?
A la lecture de la description des réalisations effectuées durant l'expérience professionnelle, le recruteur doit à la fois en savoir assez pour saisir la pertinence d'une adéquation avec ses besoins sans pour autant en savoir trop, ce qui ne l'amènerait pas à contacter le titulaire du curriculum vitae. Cet équilibre délicat demande une longue préparation avant même de saisir le premier mot sur le curriculum vitae.
Se raconter son expérience
En premier lieu, le candidat, quel que soit le genre d'expérience qu'il souhaite mentionner - stage, CDD, CDI ou autre -, se raconte, à voix haute, son expérience. Il dit intelligiblement ce qu'il a fait, jour après effectuées, les réussites comme les échecs, les difficultés, mais aussi les facilités. Cette histoire qu'il s'est racontée va maintenant être écrite pour être lue. La difficulté provient souvent d'une mauvaise adéquation entre l'impression de ce qui a été vécu et la réalité offerte par les mots. Ce jeu de théâtre, cette mise en scène, permet d'extérioriser son expérience et, souvent, de trouver alors plus facilement les mots pour l'exprimer. Pour que le jeu soit totalement efficace, il faut le faire avec sérieux et entrer dans les détails de ses expériences.
Utiliser ses propres mots
La deuxième étape, toujours avant de commencer quoi que ce soit sur le curriculum vitae, est de prendre une feuille blanche et d'y noter avec ses propres mots son expérience. Cette mise en noir sur blanc de ce que l'on vient de se dire donnera une première trame de l'histoire. Il ne faut pas, dans cette étape, s'attacher particulièrement à la forme. Le style peut être lourd, les phrases longues ou au contraire en style télégraphique. L'important est pour le moment le fond et non la forme. Ensuite, une nouvelle feuille de papier sur laquelle seront tracées deux colonnes permettra de faire ressortir ce que l'on a aimé et ce que l'on a moins aimé durant cette même expérience. Ces points positifs ou négatifs concernent tous les aspects de sa mission. On y trouve donc l'ambiance de travail, les difficultés techniques, l'importance des rencontres, l'apprentissage de nouvelles méthodes, de nouveaux outils, bref, tout ce qui a construit l'expérience.
Décrire son poste idéal
Enfin, la dernière étape de préparation avant de commencer à décrire son expérience dans le curriculum vitae est, sur une troisième feuille, de décrire son poste idéal. Celui dont le candidat rêve. Il est important de ne pas limiter ses rêves, ses souhaits, son ambition. Si ceux-ci sont totalement hors d'atteinte, aucun souci ! L'objectif n'est pas de faire une définition de poste mais de trouver les éléments clés pour décrire une expérience passée. Ainsi, trois feuilles sont posées sur la table. La première décrit longuement l'expérience à travers des faits, la deuxième souligne les points positifs et négatifs et, enfin, la dernière projette ses souhaits dans le futur. De tout cela, il convient à présent de faire un descriptif précis et attractif de son expérience professionnelle. Avec le travail ainsi effectué, cet exercice en sera d'autant plus facile.
Un descriptif précis et attractif
Ce descriptif utilisera des mots actifs, dynamiques et positifs. L'ensemble des expériences doit être ainsi décrit. Les expériences les plus importantes doivent se dégager du curriculum vitae immédiatement. Elles occupent une place plus vaste dans le curriculum vitae sans pour autant totalement effacer les autres. Visuellement, l'importance de l'expérience saute littéralement aux yeux.
Une carrière professionnelle n'est pas toujours en progression linéaire et des fonctions occupées peuvent être très proches, voire identiques ou avec des responsabilités de moindre importance que celles occupées précédemment. Il s'agit de trouver une astuce afin de diminuer cette impression. Chaque expérience a obligatoirement des atouts et a été l'occasion d'apprendre et d'enrichir ses connaissances.
Pour en savoir plus, Décrocher un emploi grâce aux réseaux, aux éditions Studyrama
Que doit contenir la rubrique "formation" dans un CV de jeune diplômé ? Eléments de réponse.
La place occupée par la formation dans le curriculum vitae varie fortement selon l'ancienneté de celle-ci. Une formation tout juste acquise est à mettre particulièrement en avant, contrairement aux diplômes anciens qui ne sont pas à développer car l'expérience est bien plus forte. Dans la rubrique « formation » du curriculum vitae, il n'est pas nécessaire de mentionner tous ses diplômes du premier au dernier. Certains n'apportent aucune information complémentaire au recruteur. Ainsi, l'obtention d'un baccalauréat scientifique, suivi par une formation d'ingénieur n'enrichit en rien la connaissance.
La même formation précédée par un baccalauréat littéraire souligne une certaine originalité et un effort développé par le candidat pour réussir ce cursus atypique. De même, dans les formations universitaires, la mention de toutes les étapes de la licence pour arriver à l'obtention du diplôme n'ajoute rien à la qualification.
Les licences 1 puis 2 peuvent être oubliées au profit de la seule licence 3, si ce parcours a été totalement suivi et reste dans des matières identiques, évidemment. L'objectif est de valoriser l'effort consenti et le savoir acquis durant son parcours d'études. Une première année de licence dans une matière d'histoire poursuivie par une licence 2 dans une autre matière de sciences sociales peut intelligemment compléter et enrichir le profil.
L'évolution rapide des diplômes et la disparition progressive des intitulés peuvent rendre la lecture confuse pour le recruteur. Si celui-ci n'est pas totalement informé de ces formations, il ne saura pas faire correspondre ce qu'il lit avec sa propre grille de repères. Cette difficulté se retrouve davantage lorsque le recruteur est un opérationnel. Les salariés des ressources humaines, par leur fonction, sont le plus souvent informés de ces différentes évolutions et des multiples formations. Par exemple, mentionner à côté de son diplôme de master 2 R (master 2 recherche) la mention DEA (diplôme d'étude approfondie), ou à côté du master 2 P (master 2 professionnel) celle de DESS, clarifie le curriculum vitae. Il en va de même pour les écoles de commerce aux noms parfois bien éloignés de la réalité des formations qui y sont proposées. Rajouter un bref descriptif à côté du nom de l'école contribue à cette impérative facilité de lecture.
Pour en savoir plus, Décrocher un emploi grâce aux réseaux, aux éditions Studyrama
Comment présenter ses compétences linguistiques dans son CV ?
L'utilisation des langues étrangères est aujourd'hui de plus en plus demandée dans de nombreuses fonctions. Il reste cependant difficile d'exprimer son niveau uniquement avec des mots sur le curriculum vitae. Contrairement à la formation principale, il n'est pas toujours possible de faire mentionner un diplôme validant le contenu de sa connaissance.
En langue étrangère, l'étendue des possibilités de qualification de son niveau laisse le recruteur songeur. Cependant, le test de ses compétences est facilement réalisable. Certains recruteurs abordent ce sujet en entretien de recrutement directement dans la langue à tester.
Grille de niveaux de langue :• niveau scolaire (l'apprentissage de la langue s'est arrêté au lycée ou au collège, le niveau est donc plutôt mauvais) ;
• lu, écrit, parlé ;
• usage professionnel ;
• bilingue.
Pour en savoir plus, Décrocher un emploi grâce aux réseaux, aux éditions Studyrama
Comment faut-il présenter ses compétences informatiques sur son CV ?
Les compétences informatiques font de plus en plus l'objet de tests informatiques structurés par le Passeport de compétences informatique européen (PCIE). Le PCIE est passé le plus souvent durant les études. Il peut l'être également durant la vie professionnelle. Le PCIE valide les aptitudes à créer, organiser et communiquer des documents et des informations. Sept modules le composent. L'obtention de ce diplôme offre une certaine garantie sur le niveau du candidat.
Les noms des logiciels utilisés et maîtrisés figurent dans le curriculum vitae avec leur dénomination commerciale. Ainsi, la bonne utilisation d'un traitement de texte se traduit par l'utilisation du logiciel Word ou Open Office. La mise en pages de documents se fait avec XPress ou Indesign. Il n'est donc pas nécessaire de détailler la fonctionnalité de chaque outil connu et mentionné. Ainsi, vous éviterez de dire que vous maîtrisez le traitement de texte, le tableur et le logiciel de présentation. Vous maîtrisez tout simplement la suite Office ou Open Office. Le recruteur posera la question s'il ne connaît pas la fonctionnalité du logiciel mentionné.
Il n'est pas non plus utile, contrairement aux langues étrangères, de qualifier son niveau de connaissance pour chaque logiciel. Seuls ceux dont les connaissances sont très succinctes peuvent faire l'objet de cette mention et, le plus souvent, il n'est alors pas utile de les mentionner sur le curriculum vitae.
Pour en savoir plus, Décrocher un emploi grâce aux réseaux, aux éditions Studyrama
Que faut-il mettre dans cette rubrique du CV ? Voici des éléments de réponse.
La dernière partie du curriculum vitae, et sans doute la plus complexe, mais également la plus riche d'enseignements sur les qualités humaines pour le recruteur, est souvent appelée « centres d'intérêt » ou « divers ». La dénomination même de la rubrique donne déjà des clés de compréhension. La dénomination « divers » en fait une rubrique fourre-tout dans laquelle on s'imagine trouver des choses sans lien les unes avec les autres. Cette rubrique « divers » recueillera tout ce qui n'a pu être mentionné auparavant. L'intitulé « centres d'intérêt », tout comme « passions », décrit le contenu de la rubrique. Il qualifie les éléments mentionnés présents. Il les valorise également.
Un contenu révélateur de compétences
Au-delà du titre de rubrique, le contenu a toute son importance. Il convient encore plus ici de ne pas oublier l'objectif du curriculum vitae. Il doit permettre, et uniquement cela, au recruteur de savoir si les compétences développées par le candidat répondent à celles désirées par l'entreprise. Tous les éléments du curriculum vitae doivent concourir à ce seul et unique objectif. Les autres éléments ne sont que distraction et peuvent ainsi prêter à confusion. Cet objectif signifie donc, et en particulier dans la rubrique des centres d'intérêt, que les activités mentionnées apportent des éléments complémentaires à la candidature précise pour laquelle elle a été adressée. Le recruteur n'a aucun intérêt professionnel à connaître les goûts et les passions des candidats. Son objectif n'est pas de recruter un joueur de tennis ou un nageur, ou encore un passionné de cuisine. Son objectif est de trouver la personne qui correspondra au mieux aux besoins de l'entreprise. Si ces besoins passent nécessairement par une maîtrise de la natation, alors la mention de cette passion apporte, en tant que telle, une plus-value à la candidature. Si ce n'est pas le cas, elle est superflue ou doit faire l'objet d'une explication plus détaillée. Ainsi, la natation peut dévoiler des compétences d'endurance, de travail en équipe, de persévérance, qui peuvent être utiles pour la fonction envisagée, mais ces informations ne peuvent être exprimées qu'au moment de l'entretien de recrutement.
Une rubrique qui fait la différence
La rubrique « centres d'intérêt » permet au recruteur, sur des profils équivalents en termes d'expérience et de formation, d'apercevoir des moyens de faire la différence. Cette différence sera davantage perçue sur l'explication apportée par le candidat à ses passions plus que sur la passion elle-même. Ainsi, deux passions identiques peuvent trouver des expressions différentes et séduisantes pour le recruteur, même si ce dernier n'est pas du tout attiré par cette passion à titre personnel.
Bien choisir ses mots
L'utilisation des mots révèle à nouveau toute son importance. Enchaîner, comme des trophées de chasse, toutes ses activités sportives, associatives, musicales, etc. laisse indifférent. En choisir quelques-unes révèle la personnalité du candidat. Cette sélection ne correspond pas nécessairement à l'activité la plus pratiquée, ou à celle qui est le plus à la mode. Elle souligne par elle-même et à travers le descriptif qui en est fait des compétences nouvelles et complémentaires par rapport à celles qui figurent déjà sur le curriculum vitae. Un passionné de cinéma n'offre pas le même visage en mentionnant uniquement le mot « cinéma » ou s'il précise quels types de films il apprécie, quelle époque il observe ou tout simplement s'il possède les cartes autorisant l'accès illimité au cinéma.
Rédaction Studyram@Emploi.com
Pour en savoir plus, Décrocher un emploi grâce aux réseaux, aux éditions Studyrama