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Interview

Banque : « Les métiers de l'IT, du digital et de la satisfaction client recrutent »

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Le secteur bancaire poursuit ses recrutements, malgré la crise sanitaire. Les métiers liés à la digitalisation, la satisfaction client, aux risques et au recouvrement sont notamment porteurs. Delphine Charbonneau, Directrice Fed Finance, division Banques de détail et Organismes financiers, revient sur les opportunités à pourvoir dans le secteur.


Comment se porte le marché de l'emploi dans le secteur bancaire ?

La banque est toujours un secteur porteur, même si les postes évoluent du fait de différents facteurs : la crise économique, la transformation numérique, les besoins et exigences clients, les exigences de la réglementation financière.

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Quels sont les impacts de la crise sur l'emploi et les métiers de la banque ?

Les demandes évoluent vers des métiers liés à la digitalisation et la satisfaction client, mais aussi vers des métiers liés aux risques et au recouvrement ainsi que vers des profils peut-être plus spécialisés et expérimentés.

Y a-t-il des (nouveaux) métiers en pleine expansion ? Quels sont les profils les plus recherchés ?

Les besoins en recrutement sont accentués sur les métiers de l’IT, du digital et de l’expérience client.

Les postes de conseillers à distance au sein des différentes banques en ligne sont très recherchés et sont notamment accessibles aux profils jeunes diplômés.

Les métiers du risque, les métiers liés à la data, à la satisfaction client sont également particulièrement recruteurs au sein des établissements bancaires.

Comment rejoindre le secteur aujourd'hui ? L’alternance est-elle toujours un bon tremplin vers le premier emploi dans ce secteur ?

Pour les profils juniors, l’alternance reste un très bon tremplin vers le premier emploi. Les banques investissent sur la formation des jeunes, souvent sur 1 ou 2 ans, ce qui offre de réelles opportunités aux futurs diplômés. Par exemple, 4 000 postes en alternance sont proposés par L'ESBanque, le formateur de référence du secteur bancaire. Une grande majorité d’alternants sont recrutés à la fin de ces contrats, le taux d’insertion professionnelle est environ de 87 %. L’alternance fonctionne bien sur les métiers du front notamment.

Propos recueillis par Rachida Soussi

 

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